De Berlin à Tokyo en passant par Washington et New York, les sollicitations pleuvent, autant pour des concerts en solo que pour donner la réplique à des orchestres de grande envergure sous la houlette, entre autres, de Fabio Luisi, Lorin Maazel, Andrew Davis ou Neville Mariner…
Artiste en résidence à l’Opéra de Zurich, Lise de la Salle, à travers le courrier électronique, a bien voulu jeter la lumière sur son récital en l’église Notre-Dame des Semences, ce lundi 8 octobre à l’Université antonine à Baabda*.
Est-ce votre premier voyage au Moyen-Orient et surtout au Liban ? Avec quels sentiments abordez-vous ces rives ?
Oui, il s’agit de mon premier voyage au Liban. Je suis très heureuse et impatiente de découvrir ce pays, ses habitants et sa culture, je m’en réjouis énormément !
Comment s’est opérée votre rencontre avec le piano ? Et pourquoi le piano et pas un autre instrument de musique ?
Nous avions un piano à la maison, et je dis toujours que c’est lui qui m’a choisie et non l’inverse. Au début, il n’y avait pas d’intention particulière, puis les choses se sont enchaînées très naturellement. J’ai eu beaucoup de chance. J’ai commencé à jouer et ne me suis jamais arrêtée !
Quels sont vos pianistes préférés ? Pour quels compositeurs avez-vous le plus d’affection et de goût ?
Il y a énormément de pianistes que j’aime et admire. Mais s’il faut n’en nommer que quelques-uns, je dirais Sviatoslav Richter, Geza Anda, Emil Guiles, Annie Fisher, Dinu Lipatti... Pour les compositeurs, cela m’est plus difficile car j’aime avoir la chance et la possibilité d’entrer dans l’univers d’un compositeur pour une période donnée et de changer la semaine suivante par exemple, tant le répertoire est d’une richesse infinie.
Y a-t-il un morceau du répertoire pianistique qui vous fait encore rêver ? Et pourquoi ?
Il existe tellement de répertoires qui me font rêver ! Encore une fois, je me considère extrêmement chanceuse de côtoyer tant de chefs-d’œuvre.
Comment définissez-vous le menu de votre concert à l’Université antonine ?
Il s’agit d’un hommage à Bach, un voyage musical qui traverse quatre siècles de musique avec pour fil conducteur le génie du compositeur. Il y aura des pages d’André Roussel, Frantz Liszt et Jean-Sébastien Bach revisité par Kempff pour la Sicilienne et Busoni pour la Chaconne.
Un mot pour le public qui va venir vous applaudir ?
Je suis extrêmement heureuse de partager ma musique pour la première fois avec le public libanais, j’ai hâte de le rencontrer !
*20h, entrée libre.
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