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Liban - Liberté d’expression

Le chroniqueur politique Hani Nsouli entendu par les autorités

Hani Nsouli. Photo tirée de Facebook

Le chroniqueur politique Hani Nsouli a été entendu hier par le département d’investigation centrale à la suite d’une plainte déposée à son encontre par Nader Hariri, ancien directeur du cabinet du Premier ministre désigné, Saad Hariri. Contacté par L’Orient-Le Jour, M. Nsouli affirme être accusé « de diffamation, d’incitation à la haine confessionnelle et de porter atteinte à un pays frère, l’Arabie saoudite en l’occurrence ». Après trois heures d’interrogatoire dans les locaux du département d’investigation centrale au Palais de justice, M. Nsouli a été relâché sous caution d’élection de domicile.

C’est un message vocal que M. Nsouli avait récemment envoyé via l’application de messagerie instantanée WhatsApp qui est à l’origine de sa convocation. Il avait déclaré, en commentaire à une photographie de Nader Hariri en compagnie du député de Tripoli Nagib Mikati et du chef du parti Marada Sleiman Frangié, que les politiciens montaient les gens les uns contre les autres mais finissaient par s’entendre entre eux.


(Pour mémoire : Wadih el-Asmar dans le collimateur du Centre catholique d’information)


« Les enquêteurs m’ont posé des questions sur mes relations avec la famille Hariri et l’Arabie saoudite, ainsi que sur les accusations qui me sont portées. Comment puis-je en tant qu’individu constituer une menace pour les relations bilatérales entre le Liban et l’Arabie saoudite ? s’est demandé Hani Nsouli, ajoutant que les officiers chargés de l’interroger « ont fait preuve d’un grand professionnalisme. J’ai dit aux enquêteurs que je n’étais pas non plus du genre à attiser les tensions confessionnelles et qu’ils devraient au contraire me remercier pour mes prises de position patriotiques », a ajouté M. Nsouli qui estime que « la plainte ne tient pas ».

Réagissant à la convocation de Hani Nsouli, la députée de Beyrouth Paula Yacoubian a laissé éclater son indignation. « C’est inacceptable et nous ne nous tairons pas, a écrit Mme Yacoubian hier sur Twitter. Cette politique de répression n’est pas liée à la culture de notre société ni au rôle du Liban et nous demandons de hausser le ton pour protéger notre démocratie menacée. »


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commentaires (1)

il a de la chance qu'il ne soit pas dans son pays fetiche l'iran, ou il aura fini au cachot avec les rats et les egouts

George Khoury

06 h 41, le 20 septembre 2018

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Commentaires (1)

  • il a de la chance qu'il ne soit pas dans son pays fetiche l'iran, ou il aura fini au cachot avec les rats et les egouts

    George Khoury

    06 h 41, le 20 septembre 2018

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