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À La Une - Liban

Aoun exprime à son tour son soutien au Koweït après les propos polémiques d'un proche du Hezbollah

Les AE ont appelé "l'ensemble des Libanais a ne pas s'ingérer dans les affaires intérieures des pays ayant soutenu le Liban".

L’émir du Koweït, le cheikh Sabah al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, accueillant le président Aoun en janvier dernier. Photo Dalati et Nohra

Le président libanais Michel Aoun a contacté dimanche l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad al-Jabir al-Sabah, pour l'assurer de son soutien après les propos, il y a 48 heures, d'un journaliste proche du Hezbollah, Salem Zahran, hostiles au dirigeant de l'émirat qui lui ont valu une tempête de protestations. "Rien ne peut impacter les bonnes relations libano-koweïtiennes, tant sur les plans officiel que civil", a déclaré le chef de l'Etat libanais, ajoutant que "les Libanais ne peuvent oublier le soutien en toutes circonstances du Koweït envers le Liban".

Plus tôt dans la soirée, le ministère libanais des Affaires étrangères a rappelé  que le Koweït et son émir étaient des "amis" du Liban, appelant "l'ensemble des Libanais à ne pas s'ingérer dans les affaires intérieures des pays ayant soutenu le Liban".

Dans une émission diffusée vendredi soir sur la chaîne du Hezbollah Al-Manar, M. Zahran avait accusé les dirigeants du Golfe d'être tous, de gré ou de force, à la solde  des Etats-Unis. Il avait affirmé que l'émir du Koweït, en visite aux Etats-Unis pour des examens médicaux, avait été convoqué par le président américain, Donald Trump, qui l'a forcé à annuler des contrats d'une valeur de 11 milliards de dollars avec la Chine pour en passer de nouveaux, d'une valeur de 14 mds USD, avec des compagnies américaines.

Le ministère koweïtien de l'Information a exprimé sa "vive condamnation" à la suite des propos de Zahran. Plusieurs responsables politiques, dont le Premier ministre désigné Saad Hariri et le président de la Chambre Nabih Berry, ont exprimé de leur côté leur soutien envers le Koweït.

Le Koweït accuse le Hezbollah et l’Iran d’être liés à une cellule terroriste démantelée en 2015, composée notamment de 21 Koweïtiens chiites, condamnés en 2017 à des peines de prison pour avoir projeté de commettre des attentats dans l’émirat.



Pour mémoire

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Le président libanais Michel Aoun a contacté dimanche l'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad al-Jabir al-Sabah, pour l'assurer de son soutien après les propos, il y a 48 heures, d'un journaliste proche du Hezbollah, Salem Zahran, hostiles au dirigeant de l'émirat qui lui ont valu une tempête de protestations. "Rien ne peut impacter les bonnes relations libano-koweïtiennes,...

commentaires (3)

hmm ! les AE dites vous ? et le petit grandissime GB le gendre il est ou la ? lui qui n'a de cesse de faire des declarations tonitruantes - SURTOUT- depuis l'etranger ?

Gaby SIOUFI

16 h 20, le 17 septembre 2018

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Commentaires (3)

  • hmm ! les AE dites vous ? et le petit grandissime GB le gendre il est ou la ? lui qui n'a de cesse de faire des declarations tonitruantes - SURTOUT- depuis l'etranger ?

    Gaby SIOUFI

    16 h 20, le 17 septembre 2018

  • Enfin, il était temps ! L'arrogance et l'ingratitude du Hezbollah et de ses partisans locaux devient insupportable et ne nous attire que des ennuis. Ce "journaliste" irreprochable a-t-il oublié qui a grandement contribué à la reconstruction de la Banlieue Sud de Beyrouth, après la guerre "divine" provoquée par les bons soins du "parti de DIEU" en 2006 ? Irène Saïd

    Irene Said

    08 h 33, le 17 septembre 2018

  • SOUTIEN A TOUS LES PAYS ARABES CONTRE L,INGERENCE ET LES PROVOCATIONS DES IRANIENS ET DE LEURS VALETS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 54, le 16 septembre 2018

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