Miss Liban change de parrain

Qui sera la fille la plus belle au Liban? Il faudra plus qu’un miroir magique pour pouvoir répondre à cette question-là. Dans un pays où les critères de beauté sont très stricts et où la concurrence est rude, la tâche ne s’avère pas du tout commode. Cette tâche incombe cette année à la MTV après que la LBCI s’en fut chargée durant 22 ans. C’est le ministère du Tourisme qui, cette année, a décidé de donner la chance à une autre chaîne, la MTV, pour faire ses preuves dans ce genre d’événement. Ainsi donc, Miss Liban change de parrain et il faudra attendre la nuit du 30 septembre pour pouvoir mettre fin au suspense que la MTV ne cesse d’entretenir, notamment après avoir lancé une vidéo spectaculaire en guise de bande-annonce, façonnée par le réalisateur Fadi Haddad sous la supervision d’Élias Haddad, chef du département de promotion à la MTV. Ce court métrage, un pur bonheur artistique, présente au public les différentes candidates dans un décor féerique digne du Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare.

La productrice exécutive de l’émission, Carla Aad, nous invite dans les coulisses de l’émission afin de jeter un coup d’œil furtif sur les préparatifs de ce mégaprojet. Selon elle, il ne s’agit plus d’une seule soirée retransmise en direct, mais d’un événement qui se prépare en amont et qui est annoncé des mois à l’avance. Après avoir reçu plus de 200 demandes, seules 30 candidates ont été finalement retenues au lieu de 20 à l’instar des années précédentes. « Nous avons voulu donner la chance à un plus grand nombre de filles cette fois-ci », explique Carla Aad. Mis à part les critères de beauté classiques, la productrice affirme avoir recherché chez les filles favorisées un niveau d’éducation assez élevé qui leur permet de représenter le pays de la meilleure façon. « C’est à ce niveau qu’entrent en jeu l’interview et les questionnaires auxquels sont soumises les candidates et, par la suite, les cours en communication qu’elles ont suivis à l’université LAU durant deux mois », souligne-elle.

Et Carla Aad de préciser que les jeunes candidates, dont l’âge varie entre 23 et 27 ans, se caractérisent par « leur beauté naturelle » et n’ont donc pas eu recours au bistouri ou du moins ne l’ont pas fait d’une facon exagérée. L’encadrement des filles est assuré par l’ex-miss USA, Rima Fakih, qui fait profiter les filles de son expérience acquise lors de sa participation aux concours de beauté à l’échelle internationale. Une autre figure de renommée internationale s’occupera du coaching des filles et les initiera au catwalk et à la pose : il s’agit de Lu Celania Sierra, supermodèle et chorégraphe qui a déjà travaillé aux côtés des Kardashian.

Le « catwalk » ou le « runaway » est la manière de défiler sur les podiums lors des fashion shows. Même si cela peut sembler être une démarche naturelle, il est loin de l’être, et sa maîtrise passe par beaucoup d’entraînement et de pratique. Les entraînements, qui ont débuté il y a plusieurs semaines déjà, observeront une cadence plus soutenue à partir du 15 septembre, date à partir de laquelle les 30 grâces seront hébergées dans un hôtel jusqu’à la date de la soirée des élections qui aura lieu au Forum de Beyrouth en présence d’un jury qui accueillera cette année miss Univers 2017, Demi-Leigh Nel-Peters.

Ce qu’il faut encore savoir sur Miss Liban, c’est que la soirée sera retransmise en direct à partir de 20h30 le dimanche 30 septembre et sera présentée par un duo de choc. Concernant les deux hôtes qui animeront cette soirée, une surprise de taille attend les téléspectateurs, mais la productrice préfère garder le mystère sur l’identité des deux animateurs dont l’un d’eux est une grande vedette du monde télévisé. Les spectateurs auront donc un rendez-vous avec le monde de la beauté le dimanche 30 septembre afin de découvrir l’identité de la plus belle fille au Liban, lors d’une soirée exceptionnelle avec un nouveau concept hors du commun, selon la femme aux commandes de l’élection de Miss Liban.

Pour mémoire

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