Jamie Dimon, patron de la première banque des Etats-Unis, a affirmé mercredi qu'il était non seulement plus intelligent que Donald Trump mais aussi qu'il pourrait le battre dans une course à la Maison Blanche.
Les propos de M. Dimon --qui préside aux destinées de JPMorgan Chase-- ont fait beaucoup de bruit et il a vite reconnu qu'il n'aurait "pas du dire ça", insistant sur le fait qu'il n'avait pas l'intention de devenir président des Etats-Unis.
Lors d'une conférence consacrée à un nouveau programme de développement économique pour les villes, M. Dimon a lancé: "Je pense que je pourrais battre Trump parce que je suis un dur comme lui et que je suis plus intelligent que lui", a rapporté la chaîne d'informations CNBC.
M. Dimon a toutefois reconnu qu'il ne pourrait pas convaincre l'aile gauche du parti démocrate.
Et de lancer une autre pique à l'égard de l'occupant de la Maison Blanche: "Et, en plus, ce New-Yorkais a mérité son argent (...) ce n'était pas un cadeau de papa", a-t-il dit en parlant de lui-même en tant que New-Yorkais.
M. Trump se targue de s'être enrichi lui-même en omettant que son père, lui-même promoteur immobilier, lui avait mis le pied à l'étrier en lui donnant de l'argent.
La banque a confirmé la teneur des propos de M. Dimon et a aussitôt publié un communiqué dans lequel M. Dimon dit regretter ses propos: "Je n'aurais pas dû le dire. Je ne me présenterais pas à la présidentielle".
"Cela prouve que je ne ferais pas un bon politicien", a-t-il ajouté.
Donald Trump, souvent prompt à répondre personnellement aux attaques contre lui, n'avait pas réagi dans l'immédiat, préférant tweeter sur l'ouragan Florence qui doit frapper la côte est des Etats-Unis à partir de jeudi.
Les plus commentés
Pourquoi était-il inscrit "Tel Aviv" sur la carlingue d'un avion à l'AIB ?
Des « zones sûres » en Syrie pour les réfugiés ? Trop tôt pour le dire, persistent les ONG
Journée de commémoration ce 26 avril à Tripoli : les Mamelouks à l’honneur