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À La Une - Proche-Orient

Lieberman : Le prochain affrontement avec le Hamas, une question de temps

Le ministre israélien de la Défense a fait état de "168 tués et 4.348 blessés" dans les rangs du Hamas, depuis le lancement le 30 mars de la mobilisation contre le blocus, semblant signifier que tous les Gazaouis touchés étaient membres du mouvement islamiste.

Le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman. Photo d'archives Menahem Kahana/AFP/Getty Images

Le ministre de la Défense israélien Avigdor Lieberman a déclaré lundi que le prochain affrontement avec le mouvement islamiste palestinien Hamas n'était qu'une question de temps, alors que les deux camps observent une trêve après un sévère accès de tension.
"La question n'est pas de savoir si une nouvelle confrontation aura lieu, mais quand", a déclaré le ministre israélien dans une vidéo diffusée par son bureau.

La bande de Gaza, dirigée par le Hamas, et ses pourtours israéliens ont connu jeudi l'une des plus graves confrontations entre le mouvement islamiste et Israël depuis la guerre de 2014. Plus de 180 roquettes et obus de mortier ont été tirés de Gaza vers Israël, faisant plusieurs blessés. L'aviation israélienne a riposté en frappant plus de 150 sites militaires du Hamas, selon l'armée. Trois Palestiniens, dont une femme enceinte de 23 ans et sa fille de 18 mois, ont été tués dans ces raids. Une fragile trêve a été instaurée jeudi soir par l'entremise de l'Egypte et de l'ONU, selon une source proche des négociations.


(Lire aussi : Plaidoyer pour une initiative franco-arabe sur la Palestine)



Israël et le Hamas se sont livré trois guerres depuis 2008 et cette nouvelle poussée de fièvre, la troisième depuis juillet, a fait craindre un nouveau conflit.
Les abords de la barrière qui sépare l'enclave palestinienne du territoire israélien sont depuis le 30 mars le théâtre d'une mobilisation contre le blocus imposé depuis plus de 10 ans par Israël et pour le droit au retour des Palestiniens qui ont été chassés ou ont fui leur terre à la création de l'Etat d'Israël en 1948.

Les protestations et les heurts avec les soldats israéliens postés sur la frontière ont culminé le 14 mai, jour de l'inauguration de la nouvelle ambassade des Etats-Unis à Jérusalem. Son transfert de Tel-Aviv à Jérusalem, rompant avec le consensus international et des décennies de diplomatie américaine, a ulcéré les Palestiniens qui y ont vu la négation de leur aspiration à faire de Jérusalem-Est, annexée et occupée par Israël, la capitale de leur futur Etat.

Un Palestinien de 30 ans blessé à cette occasion a succombé à ses blessures en Egypte où il était soigné, a rapporté lundi le ministère gazaoui de la Santé. Sa mort porte à 63 le nombre de Palestiniens tués ou ayant succombé aux blessures reçues ce jour-là.

Au moins 169 Gazaouis ont été tués par des tirs israéliens depuis le 30 mars. Pour la première fois depuis 2014, un soldat israélien a été tué, le 20 juillet. M. Lieberman a fait état de "168 tués et 4.348 blessés" dans les rangs du Hamas, semblant signifier que pratiquement toutes les victimes gazaouies étaient membres du mouvement islamiste. Parmi les morts figurent un grand nombre de jeunes Palestiniens protestant ou affrontant les soldats le long de la frontière, ainsi qu'au moins deux journalistes et, selon l'Organisation mondiale de la Santé, trois membres des secours.



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Le ministre de la Défense israélien Avigdor Lieberman a déclaré lundi que le prochain affrontement avec le mouvement islamiste palestinien Hamas n'était qu'une question de temps, alors que les deux camps observent une trêve après un sévère accès de tension."La question n'est pas de savoir si une nouvelle confrontation aura lieu, mais quand", a déclaré le ministre israélien dans une...

commentaires (2)

Un brin de lecture qui n'a rien à voir. Selon Clotilde de Fouchécour, ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure, Damien de Martel, Haut-Commissaire de France au Levant du 12/10/1933 à 7/10/1938, avait interdit toute installation de réfugiés juifs dans le Sud-Liban et toute vente de terrain aux associations sionistes par souci de la stabilité du Liban. De Gaulle au Liban - Edition Geuthner - Paris 2015 p.260.

Un Libanais

18 h 04, le 13 août 2018

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Commentaires (2)

  • Un brin de lecture qui n'a rien à voir. Selon Clotilde de Fouchécour, ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure, Damien de Martel, Haut-Commissaire de France au Levant du 12/10/1933 à 7/10/1938, avait interdit toute installation de réfugiés juifs dans le Sud-Liban et toute vente de terrain aux associations sionistes par souci de la stabilité du Liban. De Gaulle au Liban - Edition Geuthner - Paris 2015 p.260.

    Un Libanais

    18 h 04, le 13 août 2018

  • IL S,ENORGUEILLIT DE SE MESURER A UNE ORGANISATION ET PAS A UN PAYS. QUELLE DECADENCE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 31, le 13 août 2018

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