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Lifestyle - Quelqu’un m’a dit

Les festivals à l’assaut de l’été libanais...

Les mariés Rida Azar et Maha Assaad en Sandra Mansour. Photo DR

Le couple Sarkozy au Seray
Arrivée dimanche soir, à la veille de son récital au festival de Beiteddine, Carla Bruni était accompagnée de son époux, l’ancien président français Nicolas Sarkozy. Le couple a été accueilli à l’aéroport par l’ambassadeur de France Bruno Foucher, la présidente du Festival de Beiteddine Nora Joumblatt, la directrice Hala Chahine ainsi que par Andrée Daouk. Le soir, le Premier ministre Saad Hariri a offert un dîner en leur honneur à la Brasserie libanaise, le Seray, à Minet el-Hosn, qui a rassemblé autour d’eux Bruno et Christine Foucher, le ministre sortant de la Culture Ghattas Khoury et son épouse Samar, Walid et Nora Joumblatt, et le conseiller politique de Sarkozy Pierre Regent. La conversation a tourné autour de la situation politique et sécuritaire de la région. Cependant, l’atmosphère était si détendue et conviviale que l’égérie rock’in’roll et ex-première Dame de France a parlé de ses enfants, de sa fondation consacrée à la lutte contre l’illettrisme, sujet qui lui tient à cœur. À la fin des agapes, les clients du restaurant se sont précipités sur les ex-hôtes de l’Élysée pour prendre des selfies avec eux. Trop cool, Sarkozy et Carla n’ont pas rechigné face à l’objectif…

Les pins s’enflamment
Quoi de plus joli pour se marier que l’immense décor de la nature ? Une forêt de pins, WoodLand, à Bickfaya, transformée par Marwan Hamza en un magnifique tableau végétal et floral ; un dîner sous les étoiles à la lumière des guirlandes guinguettes, préparé par un chef de grande qualité (Nicolas Audi) ; une Dj au top (Jana Saleh), une piste de danse qui vibre au son des tubes incontournables des années 70 à nos jours, et l’ensemble des 600 invités foulant la dance floor. Tous les ingrédients étaient réunis pour faire de la soirée un succès où même les plus réservés se sont éclatés. C’était à l’occasion du mariage de Rida Nabil Azar et Maha, la fille de Vicky et du consul honoraire du Liban aux Philippines Joe Assaad, qui ont fait leur entrée fracassante à bord d’une vieille Rolls Royce. Maha était affolante en robe Sandra Mansour et sa tiare signée Azar, et Rida tout ému a partagé sa première danse avec sa mère Joumana, sur Because You Loved Me de Céline Dion. Ils étaient entourés de leurs familles, les Azar venus de Los Angeles, les Assaad de Manille, ainsi que de l’ambassadrice des Philippines Bernadita Catalla et d’amis, parmi lesquels Nabil Nahas, Charif et Jessica Ayoub, Gilles Khoury, Celine Sarraf, Wajih et Maha Abou Khater, Carina Frem, Jad et Estelle Rabbath, Marc Tabet, Rayane Bacha, Karma el-Khalil, Tania Khalaf et Makram Bitar. Et comme la mariée n’était pas prête à raccrocher sa robe pour aller se coucher, Rida et une centaine d’amis ont improvisé une after-party brunch dans la forêt illuminée de lampions, jusqu’au matin. Beau, cet amour d’adolescence qui dure depuis 11 ans. Mabrouk.

L’enthousiasme de M. Khodr
L’avant-veille de sa prestation au temple de Bacchus, à Baalbeck, Khaled Mouzannar a eu des sueurs froides : après la répétition, Mario Stefano Pietrodarchi a failli tomber, mais en reprenant son équilibre, son bandonéon a glissé et s’est fracassé. Cela tombait doublement mal, d’autant qu’en ce mois de juillet, les avions sont pris d’assaut par les vacanciers du monde entier. Le musicien a dû faire des acrobaties pour accomplir un aller-retour Beyrouth-Rome et récupérer un nouveau bandonéon. Mais tout finit bien. Le jour du concert, Pietrodarchi était déjà de retour. Quoi qu’il en soit, le mohafez de la Békaa, Bachir Khodr, était déçu : il a reproché à Khaled Mouzannar de ne pas avoir joué Hachichit albi (du film Et maintenant, on va où ?). Il rêvait de l’entendre en live.

Dans une atmosphère absolument magique propre au site de l’ancienne Héliopolis des Romains, la performance des musiciens a été suivie d’un dîner de levée de fonds qui a regroupé aux pieds des colonnes de Jupiter 500 convives, parmi lesquels l’ancien ministre de la Culture Rony Araïji, la présidente du Festival de Byblos Latifé Lakkis, Ronalda Maroun, Fadi et Jemma Hayek, ainsi que cheikh Fouad el-Khazen accompagné du comité de l’Académie libanaise de la gastronomie, et d’un groupe d’amateurs de bonne table qui se sont délectés des plats aux saveurs du Liban concoctés par le chef Hussein Hadid. Les fidèles de Baalbeck étaient également au rendez-vous, notamment Farid et Danièle Chéhab, Antoine Maamari, Joseph et Nelly Chemali, Dany et Jean-Marie Megarbané, qui traînait avec précaution ses babouches (il souffrait du pied), Saadallah et Loubna el-Khalil, Tony Fadel, Pierre Chidiac, Salma Tabbara, Ahmad Tabbara, Georges Antaki, Zahi Chaoui, Nagi Chaoui, Nabil Kettaneh, Diana Fadel, Tarek Mekkaoui. Sans oublier Walid et Leila Mouzannar, qui avaient réservé pour eux et leurs amis 30 chambres à l’hôtel Massabki, à Chtaura.

Quant aux musiciens, parmi lesquels Zeid Hamdan et Bachir Saadé Jr., la violoniste ukrainienne Anastasiya Petryshak qui, depuis l’âge de 15 ans, joue en solo avec Andrea Bocelli, et Nagim, le chanteur éthiopien repéré à travers une annonce/casting sur Facebook pour assurer une chanson extraite du film Capharnaüm, ils avaient investi durant deux jours l’hôtel Palmyra et son annexe. La réalisatrice et scénariste de Capharnaüm Nadine Labaki a jeté son dévolu sur une des chambres qui surplombe les ruines de Baalbeck. Elle était accompagnée de ses deux enfants, la petite Mayroun et Walid (9 ans), qui, après le récital, s’est jeté sur scène pour enlacer fièrement son père. Oui, il y a de quoi être fier !

Les caprices sidérants de Ziad !
Rien n’empêche certaines vedettes de prendre un malin plaisir à faire marcher sur la tête leur entourage avec une flopée d’exigences délirantes. Fréquemment, les festivals sont les otages des artistes. Ainsi, Ziad Rahbani en a fait voir des vertes et des pas mûres au Festival de Beiteddine au cours de ses deux concerts. Il a beau être connu et reconnu, il s’est mis en tête qu’il allait être refoulé à la porte du palais et a réclamé à cor et à cri un badge, le même que celui des membres du comité. Ensuite, il s’est mis dans tous ses états, exigeant illico presto que des soldats de l’armée surveillent l’accès à sa loge, menaçant de ne pas se produire si on ne lui donnait pas satisfaction.

À l’entracte, il s’est plaint auprès de Walid Joumblatt que Nora J. lui a défendu d’aborder sur scène des questions politiques, et, soudain, sur un coup de tête, en un éclair, il décide de regagner son hôtel Dar al-Oumara, à Deir el-Qamar. L’orchestre et le chœur n’avaient qu’à se produire sans lui !

Le lendemain, pour une des séquences de son spectacle, il a estimé que son Rambo (jouant le rôle d’un milicien) doit être doté d’une kalachnikov. Un must, dit-il. Finalement, après moult caresses dans le sens du poil, il accepte que la mitraillette soit un jouet, mais grandeur nature. Il a fallu parcourir tout le Chouf pour lui en dénicher une.
Mais comme le dit l’homme d’affaires Salim Abou Samra (je crois qu’il a raté sa vocation d’avocat) : « Ziad est un génie ; c’est l’icône du pays ; il a un public qui croit en lui, tolère ses caprices et, plus encore, l’accepte tel qu’il est. » Sacré Ziad ! Il s’est rattrapé avec brio le lendemain.

Julia et les Romains
Julia, connue pour sa carrière engagée et pour son parti pris pour la Résistance, a fait fureur à Tyr. Son époux, le député Élias Bou Saab, n’a pas lésiné pour le concert. Les gradins, la scène et le setup à l’éclairage saisissant ont coûté un million deux cents mille dollars. Les deux concerts à guichets fermés ont rassemblé au total 31 000 personnes, qui ont convergé vers leurs places dans le calme et sans aucun problème.
L’organisation était top. Tout heureux, le public a fait le plein de sensations fortes avec les chansons patriotiques dédiées au Sud-Liban. Et on croit comprendre que la recette des deux concerts sera offerte à la Résistance. Tout est bien. Sauf qu’à l’issue des deux soirées, en démontant la scène, les ouvriers ont abîmé une partie d’une mosaïque romaine. Ayant pris acte de l’accident, les réseaux sociaux se sont enflammés, au grand dam du responsable du site, l’archéologue Ali Badaoui. « Cinquante centimètres de dégâts, assure-t-il, il n’y a pas de quoi faire tout ce tintamarre. La mosaïque sera restaurée. » Affaire à suivre.

ditavonbliss@hotmail.com

Le couple Sarkozy au Seray Arrivée dimanche soir, à la veille de son récital au festival de Beiteddine, Carla Bruni était accompagnée de son époux, l’ancien président français Nicolas Sarkozy. Le couple a été accueilli à l’aéroport par l’ambassadeur de France Bruno Foucher, la présidente du Festival de Beiteddine Nora Joumblatt, la directrice Hala Chahine ainsi que par Andrée...

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