Rechercher
Rechercher

Économie - Conjoncture

Le secteur immobilier est dans l’impasse, s’inquiète Ramco

Les ventes peinent toujours à se concrétiser et les prix des appartements sont encore trop élevés, regrette Ramco. Photo P.H.B.

Lorsque l’on évoque actuellement l’état du marché immobilier à Beyrouth, les qualificatifs oscillent très vite entre mauvais et déprimant. En effet, les semaines se suivent et se ressemblent. Le marché immobilier n’arrive pas à sortir du marasme dans lequel il est tombé et aucune solution à court terme ne pointe à l’horizon. La formation d’un nouveau gouvernement serait bienvenue, mais finalement, cela ne devrait sans doute pas changer grand-chose. Incontestablement, le secteur manque de confiance et les acheteurs ont été refroidis par les déboires de certains promoteurs qui n’arrivent pas à achever la construction de leurs projets.
Dans de telles conditions, à quoi faut-il s’attendre ? Malheureusement rien dans l’immédiat. Les ventes peinent toujours à se concrétiser. Les prix des appartements sont encore trop élevés. Le pouvoir d’achat des acquéreurs stagne et ils ont de plus en plus de mal à accéder aux crédits.

Pas de cataclysme
Le constat est sévère mais malheureusement vrai. Nos politiques n’ont pas l’air de réaliser que le secteur immobilier fait vivre des milliers de familles et qu’une solution à l’accession à la propriété est la seule issue pour relancer le secteur. L’affaire des prêts bancaires subventionnés a affecté la demande et pénalisé les plus petits budgets. Obtenir un prêt sur 15 ans avec les taux actuels proposés équivaut à presque doubler la valeur de certains appartements. À l’opposé, l’acheteur qui peut payer comptant est le client idéal pour les propriétaires. En position de force, il cherche à profiter de la crise actuelle pour obtenir les meilleures remises.
L’immobilier est-il réellement en train de « se casser la gueule », comme le laissent croire certains experts qui prédisent une baisse des prix continue d’ici à 2020 ? Si certains cherchent le scoop en répandant ce type d’informations, il est évident que le marché immobilier se porte mal, mais parler de cataclysme est exagéré.
Si le stock des propriétés déborde chez les agents immobiliers, beaucoup de produits sont encore trop chers et ne correspondent pas à la demande. Il est faux de croire que tous les propriétaires accordent des rabais en quelques minutes. Beaucoup sont encore inflexibles et font fi de l’état du marché. Ils n’ont pas compris que les prix qu’ils demandent même après négociation sont irréalisables. Certains font de petits gestes, mais cela reste insuffisant. Par exemple, Beyrouth compte des milliers de boutiques à louer et très peu de propriétaires veulent s’adapter et préfèrent laisser leurs biens vides. À les écouter, on ne dirait pas que le marché est en crise.

En coopération avec : RAMCO
Tél.: 01-349910
www.ramcolb.com

Lorsque l’on évoque actuellement l’état du marché immobilier à Beyrouth, les qualificatifs oscillent très vite entre mauvais et déprimant. En effet, les semaines se suivent et se ressemblent. Le marché immobilier n’arrive pas à sortir du marasme dans lequel il est tombé et aucune solution à court terme ne pointe à l’horizon. La formation d’un nouveau gouvernement serait...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut