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Liban - Baabda

« Le Liban n’est pas en faillite, il est pillé », martèle Aoun

Le président de la République a reçu l’ancien vice-président irakien Iyad Allaoui et des membres de sa famille, qui ont été naturalisés libanais.

Le président Michel Aoun recevant l’ancien haut responsable irakien Iyad Allaoui. Photo Dalati et Nohra

L’ancien vice-président irakien Iyad Allaoui a été reçu hier au palais présidentiel de Baabda par le chef de l’État, avec lequel il a effectué un large tour d’horizon de la situation régionale. L’ancien haut responsable irakien était accompagné de l’ancien ministre Mohammad Allaoui, de Sara Allaoui, de Salah Allaoui et du président du conseil libano-irakien pour les affaires, Abdel Woudoud Nsouli. Selon des sources informées, il s’agissait d’une visite de remerciements pour l’attribution de la nationalité libanaise à M. Allaoui et aux membres de sa famille, par le chef de l’État, dans le cadre du dernier décret de naturalisation, par ailleurs vivement contesté.
Le reste des entretiens du président avait plutôt un aspect économique, avec une insistance particulière sur la corruption, contre laquelle le chef de l’État se dit déterminé à lancer une véritable croisade.
Le développement de la région du Metn-Nord a été au menu des discussions avec le député Edgar Maalouf, du bloc du Changement et de la Réforme. Avec le président de l’Association des commerçants de Beyrouth, Nicolas Chammas, M. Aoun a soulevé le problème du marasme économique. M. Chammas a insisté sur « la nécessité de former le gouvernement au plus vite et d’accorder au dossier économique la priorité absolue, étant donné le recul important dans tous les domaines, notamment le domaine commercial ». « Nous avons foi en la gestion ferme du président Aoun pour sauver l’économie, tout comme il a assuré la sécurité du pays, a poursuivi M. Chammas. Il travaille notamment à régler les conséquences du dossier des déplacés syriens sur les différents aspects de la vie économique. »
Le président lui-même, face à une délégation du club La Marina de Dbayé, s’est montré particulièrement confiant. « Nous œuvrons pour sortir le Liban de ce marasme économique, après avoir amélioré la situation sécuritaire, a-t-il déclaré. Cet état de fait que nous observons aujourd’hui, et qui est mis en évidence dans les médias, n’est pas nouveau. J’ai souvent mis en garde, quand j’étais à Paris (NDLR : avant 2005), que le Liban n’est pas en faillite, mais qu’il est pillé, et que toutes les conférences du monde n’y feront rien si tout reste en l’état. »
Il a ajouté : « Toutefois, en raison de la stabilité qui règne au Liban, cette année pourrait être la meilleure au plan touristique. Et pour ce qui est de traiter le déficit dans les autres domaines, cela prendra du temps. » Il a affirmé que le Liban est sur le point de publier un plan économique et de déterminer quels sont les secteurs productifs où les Libanais peuvent investir.
Par ailleurs, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la mauvaise utilisation des drogues et le trafic illégal de ces substances, un événement a été organisé au palais de Baabda, sous le parrainage de la Première dame Nadia Chami Aoun, au cours duquel des témoignages de vie ont été apportés par d’anciens toxicomanes.
Le président Aoun a prononcé un discours dans lequel il a considéré que « le toxicomane n’est pas un criminel mais une victime, et il a besoin de sa société, de sa famille et de son entourage, pour un appui indispensable dans son combat, ce que lui apportent les organisations présentes ici ». Il a affirmé que ce qui lui importe est la prévention, « pour la protection de notre société et de nos enfants ». Et d’ajouter : « La prévention est nécessaire, mais aussi le combat sérieux et strict contre ce type de crimes qui détruisent notre jeunesse, donc notre avenir. »
Le président a conclu : « Au Liban, nous aspirons à ce que la lutte contre la drogue soit une guerre nationale globale, à laquelle tout citoyen sera appelé à participer. Chaque individu est un projet de victime, suivant qu’il soit lui-même concerné ou qu’il en subisse les conséquences. Tout le monde doit donc y faire face. »

L’ancien vice-président irakien Iyad Allaoui a été reçu hier au palais présidentiel de Baabda par le chef de l’État, avec lequel il a effectué un large tour d’horizon de la situation régionale. L’ancien haut responsable irakien était accompagné de l’ancien ministre Mohammad Allaoui, de Sara Allaoui, de Salah Allaoui et du président du conseil libano-irakien pour les affaires,...

commentaires (5)

BOUCLEZ-LES... QUI QU,ILS SOIENT... ET RECUPEREZ LES MILLIARDS DE DOLLARS VOLES POUR ALLEGER LA DETTE DE L,ETAT CAUSEE PAR CES CORROMPUS/VOLEURS A L,INSTAR DES CENT MILLIARDS RECUPERES DES VOLEURS PAR MBS EN SAOUDITE !

LA LIBRE EXPRESSION

18 h 11, le 29 juin 2018

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Commentaires (5)

  • BOUCLEZ-LES... QUI QU,ILS SOIENT... ET RECUPEREZ LES MILLIARDS DE DOLLARS VOLES POUR ALLEGER LA DETTE DE L,ETAT CAUSEE PAR CES CORROMPUS/VOLEURS A L,INSTAR DES CENT MILLIARDS RECUPERES DES VOLEURS PAR MBS EN SAOUDITE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 11, le 29 juin 2018

  • ALLEZ, FAITES COMME MBS. BOUCLEZ-LES BI BEYT KHALTON ET JUGEZ-LES SINON CE SONT DES PAROLES EN L,AIR !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 30, le 29 juin 2018

  • VOUS ETES VENU SUPPOSEMENT POUR Y REMEDIER. QU,AVEZ-VOUS FAIT ? ET VOS PARTISANS ET VOTRES ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 17, le 29 juin 2018

  • Le Liban, pillé??? Par qui??? Quelle drôle d'idée...

    NAUFAL SORAYA

    08 h 24, le 29 juin 2018

  • ca a fait pratiquement 15 ans que tu fais partie du jeu politique, et la corruption n'a fait qu'augmenter. tu a meme nomme un ministre (aux abonne absent) contre la corruption, il est passe a la tele penaud nous disant qu'il a zero moyen et son resultat est zero. meme pas pu fermer les boutiques du traffiquant de telephone qui a pignon sur rue et qui arrive a vendre moins cher que l'officiel. Je ne te crois pas quand tu dis: "on me met des batons dans les roues". Mais disons que c'est le cas: 1- tu t'attendais a quoi? qu'on te dise voila l'argent, elle est ou la prison???? 2- Quand on echoue, on ne s'aggripe pas, on quitte. En politique c'est possible de s'aggriper. En tant qu'employe, on est vire au bout de 2 semaines. C'est notre quotidien 3- c'est devenu a la mode que chaque chef de parti nous parle de lutte contre la corruption, d'aveu que la corruption existe et que c'est devenu un fleau. C'est le dernier acte, dans quelques annees ce discours ne marchera plus...vivement un wikileaks a la Libanaise

    George Khoury

    07 h 20, le 29 juin 2018

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