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Culture - Événement

Beyrouth accueille Locarno

L’ambassade de Suisse au Liban, avec le soutien de UBS et de partenaires locaux comme Metropolis Cinema et le musée Sursock, lance « De Locarno à Beyrouth », un panel de films qui a démarré hier pour se terminer le 28 mai.

« L’esprit de Locarno est souvent la première chose évoquée quand il s’agit de parler du Festival du film de Locarno, et ce n’est pas pour rien, car il s’agit bien d’un esprit libre, curieux et ouvert qui a toujours qualifié ce festival unique en soi et qui émane naturellement de cette partie italienne de la Suisse. » C’est ainsi que s’est exprimée l’ambassadrice de Suisse au Liban, Monika Schmutz Kirgöz, à l’occasion du lancement du festival. « Tout en étant un des plus anciens festivals au monde, il n’a rien perdu de son esprit innovateur qui perdure jusqu’à aujourd’hui et laisse aux amateurs et professionnels du monde entier le plaisir de découvrir des pépites cinématographiques sur sa fameuse Piazza Grande, poursuit-elle. C’est ainsi que nous avons le privilège cette année de proposer à Beyrouth même et dans le cadre merveilleux du musée Sursock un hommage à Locarno, inspiré des 70 ans qu’il a tout juste fêtés.
Ce premier rendez-vous culturel – trait d’union entre le Liban et la Suisse – est pour nous une plate-forme idéale pour présenter des œuvres qui témoignent de la qualité cinématographique des films sélectionnés et primés à Locarno. »Rappelons que deux années seulement après la naissance du festival de Locarno, le néoréalisme italien reçoit deux récompenses majeures à travers le travail de Roberto Rossellini pour Allemagne Année Zéro, qui sera projeté ce soir sur l’esplanade du musée Sursock. En 1959, c’est Stanley Kubrick qui est primé avec le prix du meilleur réalisateur pour Killer’s Kiss, qui a été projeté hier soir, faisant de son deuxième long-métrage le tremplin de sa carrière, et témoignant ainsi du flair du festival suisse.
La nouvelle vague française trouvait en 1969 un adversaire de taille dans le cinéma du réalisateur suisse Alain Tanner, et son film Charles mort ou vif recevait la même année le Léopard d’or. La projection aura lieu le lundi 28 mai au Metropolis Empire Sofil.
Parmi les découvertes qui font le prestige du Festival du film de Locarno et qui seront présentes à Beyrouth figure également Jim Jarmusch, récompensé lui aussi par le Léopard d’or en 1987 pour Stranger than Paradise (dimanche 27 au Metropolis), mais aussi Saya Zamuraï (2011), de Hitoshi Matsumoto, demain vendredi 25 au musée Sursock, ainsi que Godless (2016) de Ralitza Petrova, projeté le samedi 26 au musée Sursock.
Pour célébrer donc la longévité de ce festival,
« Locarno à Beyrouth » vous invite à découvrir ou redécouvrir ces six films qui ont fait l’histoire du festival, sur l’esplanade du musée Sursock puis au cinéma Metropolis. Toutes les projections ont lieu à 20h30.

« L’esprit de Locarno est souvent la première chose évoquée quand il s’agit de parler du Festival du film de Locarno, et ce n’est pas pour rien, car il s’agit bien d’un esprit libre, curieux et ouvert qui a toujours qualifié ce festival unique en soi et qui émane naturellement de cette partie italienne de la Suisse. » C’est ainsi que s’est exprimée l’ambassadrice...

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