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Liban - Baabda

Aoun signe le budget de 2018 mais demande au Parlement de revoir l’article 49

Le président Michel Aoun a inauguré hier une conférence sur la démocratie à Jbeil. Photo Dalati et Nohra

Le président de la République, Michel Aoun, a signé hier le budget de 2018, adopté par le Parlement le 29 mars, mais va demander à la Chambre de réexaminer l’article 49 de ce texte qui porte sur la propriété et le séjour permanent pour les étrangers, une question qui fait polémique depuis quelques jours.
En vertu de cet article, « tout ressortissant arabe ou étranger propriétaire d’une unité résidentielle au Liban peut obtenir un permis de séjour permanent ». L’article en question, dont bénéficient également l’épouse et les enfants mineurs de l’acheteur, impose une seule condition : « La valeur du bien acquis ne doit pas être inférieure à 1 milliard cinq cents millions de LL (1 million de dollars) s’il est situé dans Beyrouth, et à 750 millions de LL (500 000 dollars) s’il se trouve dans les autres régions. »
Plusieurs responsables et leaders, notamment le chef de l’Église maronite, le patriarche Béchara Raï, mettent en garde contre un danger de naturalisation, notamment des réfugiés syriens présents au Liban, par le biais de l’article 49.

Retour « volontaire » des réfugiés
Plus tôt dans la journée, le chef de l’État avait commenté le départ, hier, de centaines de réfugiés de Chebaa vers la Syrie. « Les organisations internationales se sont assurées de la volonté des réfugiés de retourner dans les régions où il n’y a plus de combats et il y a des groupes qui ont commencé à rentrer volontairement dans certaines villes syriennes », a-t-il dit devant une délégation de la Catholic Relief Services menée par le cardinal américain Timothy Dolan.
Environ 500 Syriens ont quitté Chebaa hier vers la Syrie. Ces réfugiés, pour la plupart entrés illégalement en territoire libanais, ont emprunté à bord de bus le passage frontalier de Masnaa, dans la Békaa, sous la supervision de la Sûreté générale, afin de rentrer chez eux à Beit Jin, une localité tombée récemment aux mains du régime.
 « Le retour des réfugiés syriens au Liban vers les régions sécurisées de Syrie va aider au retour de la stabilité sociale du Liban qui compte sur l’aide des pays étrangers, notamment des États-Unis, pour que ce retour puisse avoir lieu », a souligné M. Aoun.
Il a par ailleurs commenté les derniers développements du dossier palestinien. « Israël fait pression sur les autres religions pour quitter les lieux saints qui sont les leurs (à Jérusalem), après avoir annoncé sa volonté de se transformer en nation juive. Cette situation pourrait s’aggraver si l’ambassade américaine est transférée à Jérusalem », a-t-il dit.

Conférence à Jbeil
M. Aoun a par ailleurs inauguré une conférence sur l’égalité dans la démocratie organisée à Jbeil par le Centre international des sciences de l’homme, en partenariat avec l’Université de Balamand. « Si la comptabilité est renforcée et réussit à combattre la corruption et que le confessionnalisme politique régresse au profit du système laïc, le modèle démocratique libanais sera alors capable de répondre aux attentes du peuple libanais et d’instaurer l’égalité dans les droits et les devoirs, ainsi que la prospérité sociale et économique », a dit le président dans une allocution prononcée lors de l’événement.
« L’éducation à la démocratie permet d’ancrer les valeurs démocratiques dans la société et élève les relations sociales et le niveau du processus démocratique », a-t-il indiqué, avant d’énumérer les « principes de base de la démocratie » : la prise de conscience, la justice sociale, la société civile, la comptabilité et la justice internationale.
« Comme tous les systèmes démocratiques dans le monde, il y a un fossé au Liban entre les principes et la réalité au niveau de la gouvernance démocratique », a-t-il ajouté.

Le président de la République, Michel Aoun, a signé hier le budget de 2018, adopté par le Parlement le 29 mars, mais va demander à la Chambre de réexaminer l’article 49 de ce texte qui porte sur la propriété et le séjour permanent pour les étrangers, une question qui fait polémique depuis quelques jours.En vertu de cet article, « tout ressortissant arabe ou étranger...

commentaires (2)

ARTICLE A ERADIQUER DU BUDGET ! NOUS RISQUONS DE NATIONALISER LIBANAIS TOUS LES CITOYENS DES PAYS REGIONAUX AUX PUITS DE PETROLE... ET LES VRAIS LIBANAIS SERONT UNE MINORITE DANS LEUR PAYS ! LE NEBGHA QUI A PONDU CETTE IDIOTIE MANQUE DE MATIERE GRISE !

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 12, le 20 avril 2018

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Commentaires (2)

  • ARTICLE A ERADIQUER DU BUDGET ! NOUS RISQUONS DE NATIONALISER LIBANAIS TOUS LES CITOYENS DES PAYS REGIONAUX AUX PUITS DE PETROLE... ET LES VRAIS LIBANAIS SERONT UNE MINORITE DANS LEUR PAYS ! LE NEBGHA QUI A PONDU CETTE IDIOTIE MANQUE DE MATIERE GRISE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 12, le 20 avril 2018

  • ECLAIRCISSEMENT REQUIS : L'OLJ DU 17 Avril : ""Le Parlement ayant décidé d’abaisser la somme minimale à 750 millions de livres libanaises pour un appartement à Beyrouth, et 500 millions de livres libanaises s’il se trouve en dehors de cette ville "" L'OLJ du 19 Avril: ""L’article en question, dont bénéficient également l’épouse et les enfants mineurs de l’acheteur, impose une seule condition : « La valeur du bien acquis ne doit pas être inférieure à 1 milliard cinq cents millions de LL (1 million de dollars) s’il est situé dans Beyrouth, et à 750 millions de LL (500 000 dollars) s’il se trouve dans les autres régions. "" ALORS QU'EN EST IL VRAIMENT DES MONTANTS IMPLIQUES , ceux mentionnes le 17 Avril ou ceux de ce jour, le 19 Avril ?

    Gaby SIOUFI

    10 h 38, le 19 avril 2018

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