Il est chez lui à Alwane, la galerie d’Odile Mazloum Andraos. Qui de mieux que la propriétaire des lieux, elle-même artiste, pour présenter le travail de celui qui fut l’un de ses poulains il y a maintenant presque 25 ans? Nul besoin d’être expert en art pour être happé par la peinture de Issa Halloum, la subjectivité étant aussi universelle que l’émotion. Des supports divers – toiles de différentes tailles et peintures sur bois de cèdre – et des sujets – reflets de son environnement – qu’il révèle sous un implacable et unique coup de pinceau. Sans prétention, Issa Halloum laisse percevoir toute sa générosité à travers l’utilisation d’une large palette de couleurs et la précision d’un trait à la fois abondant et d’une grande légèreté. Devant vos yeux, un mouvement, une tonalité et vous voilà transporté dans son monde. Celui des paysages montagneux et des plaines de la Békaa, sa région natale qu’il n’a jamais vraiment quittée, à part pour ses études et les cours qu’il donne à l’Université de Saïda – dont il a peint, d’ailleurs, le port et les bateaux entre deux théories artistiques. Cet artiste aime la nature, et cela se ressent dans le rendu plein de vie qu’il en donne dans ses toiles. Ainsi, il la fait symphonique à l’automne, timide l’hiver, flamboyante au printemps et gracieuse l’été. Certains de ses tableaux sont des compositions, tant ils sont riches d’éléments et de scènes. Entre douceur et vitalité, Issa Halloum ne se lasse pas d’immortaliser la beauté du travail rural, la simplicité d’une nature morte et l’authenticité d’un moment familial… Tout en offrant aux amateurs de son art, à chaque exposition, des variations nouvelles… À (re)découvrir jusqu’au 13 avril.
Galerie Alwane, Saifi Village. Du lundi au samedi, de 11h à 19h. Tél. : 01/975250 – 03/346240.
Il est chez lui à Alwane, la galerie d’Odile Mazloum Andraos. Qui de mieux que la propriétaire des lieux, elle-même artiste, pour présenter le travail de celui qui fut l’un de ses poulains il y a maintenant presque 25 ans? Nul besoin d’être expert en art pour être happé par la peinture de Issa Halloum, la subjectivité étant aussi universelle que l’émotion. Des supports divers...
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