Ouverture d’une branche de l’Institut des lettres orientales (ILO) à Tripoli

Le solide ancrage de l’Université Saint-Joseph dans son environnement arabe s’est traduit une fois de plus, le 19 mars, fête patronale de l’université, par l’ouverture d’une branche de l’Institut des lettres orientales (ILO), à Tripoli. L’institut, qui relève du Centre d’études universitaires du Liban-Nord (Ceuln), accordera des masters et des doctorats en littérature arabe, et déjà 34 étudiants s’y sont inscrits, a annoncé Fadia Alam Gemayel, directrice de l’antenne nord de l’USJ.
L’annonce en a été faite au cours de la rencontre annuelle organisée par le Ceuln pour tous ses partenaires, écoles et futurs employeurs dans un grand restaurant de la ville, en présence de l’ancien ministre Sami Minkara, ainsi que de Chucri Sader, César Bassim, président de la municipalité de Ehden-Zghorta, Saba Zreïk, Zahida Darwiche Jabbour, directrice de la commission nationale de l’Unesco, Nada Mikati, Samira Baghdadi, Yasmina Ziadé, représentant le président de l’ordre des ingénieurs du Liban-Nord, et Mostapha Helwé.
Prenant la parole à cette occasion, Mme Gemayel a rappelé qu’il y a un an de cela, lors de l’inauguration de l’Espace culturel Saba Kaissar Zreïk, le donateur du centre, Saba Zreik, invoquant le goût et les affinités de la ville pour les belles lettres arabes, avait sollicité du recteur de l’USJ, le Pr Salim Daccache, l’ouverture d’une faculté des lettres arabes au Liban-Nord. « C’est désormais chose faite », a-t-elle fièrement annoncé, avant de céder la parole à Carla Eddé, vice-rectrice aux relations internationales de l’USJ, qui a insisté sur l’ouverture de l’Université Saint-Joseph sur le monde.
Présent à la cérémonie, le Pr Daccache s’est, quant à lui, félicité de cette nouvelle preuve de vitalité de l’Université Saint-Joseph. Il a annoncé par la même occasion que l’USJ attend d’un mois à l’autre son accréditation européenne et sa garantie de qualité d’un prestigieux institut spécialisé allemand. L’accréditation, a précisé le recteur, touchera aussi bien les niveaux académiques que l’enseignement, les programmes, la recherche scientifique, la vie étudiante et les services administratifs, ainsi que les associations d’anciens.
Par ailleurs, le professeur Daccache a évoqué « l’alliance des universités historiques », née cette année à son initiative et qui, outre l’Université américaine de Beyrouth, comprend l’Université libanaise, pour dire que « le véritable trésor du Liban, ce sont ses ressources humaines ».
Le recteur de l’USJ a enfin évoqué l’aide sociale accordée aux étudiants en cette période économiquement difficile. Les aides, a-t-il révélé, sont actuellement évaluées à 18 millions de dollars par an, et touchent quelque 4 000 étudiants et étudiantes. « Notre centre du Liban-Nord en profite pleinement », a-t-il encore confirmé.

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