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Culture - FESTIVAL

Revisiter encore « La Belle Hélène »...

Dans le cadre du Beirut International Women Film Festival, Natasha Antonellou Achkar a présenté une Hélène sensuelle et très contemporaine.

Extrait d’« Hélène d’amour et de guerre ».

Elle est comédienne, danseuse, mais aussi poète, réalisatrice et scénariste. Dans Hélène d’amour et de guerre, Natasha Antonellou Achkar devient les cinq à la fois. À l’occasion du Beirut International Women Film Festival, qui s’est tenu du 13 au 18 mars et met les femmes à l’honneur, sous le thème « Women Empowerment », elle met en scène tout son éventail de savoir-faire. Le spectateur est plongé d’emblée dans la mythologie grecque et plus précisément dans le parcours de la belle princesse, semé de déboires amoureux, qui engendreront la guerre de Troie. Comme beaucoup de légendes, la relation entre la reine de Sparte et le jeune prince de Troie est soumise à plusieurs versions. Alors que certains parlent d’enlèvement, Natasha Antonellou Achkar opte davantage pour un choix assumé de celle dont la beauté rivalisait avec celle des déesses. Depuis toujours, fascinée par ce que cette femme pouvait incarner, elle lui avait dédié un long poème dont ce film reprend le titre et en adopte les vers comme scénario. De plus, c’est elle-même qui interprète cette nouvelle Hélène à l’écran.
« Audacieuse » : voilà comment se définit la réalisatrice pour décrire sa performance. À l’image de celle qui, plus d’un millénaire avant J-C, avait quitté une vie rangée et confortable pour s’accomplir en tant que femme. Une femme « revenue de toutes ses guerres », intimes et subies, explique l’auteure à L’Orient-Le Jour, et dont la maturité l’a rendue « bien dans sa peau ».
Pour comprendre l’idée de ce film de 29 minutes, il faut en saisir la réflexion. La réalisatrice confie avoir choisi le poème comme genre idéal « face à un monde en perte de démocratie », lui qui laisse libre court à de multiples interprétations. Dans ce court-métrage, elle célèbre ses deux pays d’origine, « ses deux amours » : la Grèce, pays de la belle Hélène, et le Liban, « petit pays par la taille, mais grand de richesse », renchérit-elle.
Tout en se mettant en scène en Inde et au Liban, elle a souhaité faire une ode à la langue française et à ses mots qu’elle chérit tant. Elle s’en approprie – comme à son habitude – le vocabulaire cru, qu’elle accompagne d’images osées et d’actes sexuels suggérés. Ce film présente une femme intemporelle, Hélène, et rend hommage à toutes les femmes généreuses dans leur féminité.

Elle est comédienne, danseuse, mais aussi poète, réalisatrice et scénariste. Dans Hélène d’amour et de guerre, Natasha Antonellou Achkar devient les cinq à la fois. À l’occasion du Beirut International Women Film Festival, qui s’est tenu du 13 au 18 mars et met les femmes à l’honneur, sous le thème « Women Empowerment », elle met en scène tout son éventail de...

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