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À La Une - Liban

Hariri : La lutte pour réaliser les objectifs du 14 Mars se poursuivra

Marwan Hamadé dit "excuser ceux qui ont oublié ou dépassé" et présente ses excuses "à ceux qui ont lutté, qui ont cru et qui continuent de le faire".

La grande manifestation du 14 mars 2005, dont la date a donné le nom à une coalition politique anti-syrienne aujourd'hui ébranlée, avait été organisée un mois après l'assassinat de Rafic Hariri, tué le 14 février 2005 dans le centre-ville de Beyrouth. Photo d'archives. Damir Sagolj/Reuters

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a affirmé mercredi que la lutte se poursuivrait pour réaliser les revendications du 14 Mars, notamment l'édification d'un Etat fort et souverain, dans un message à l'occasion du 13ème anniversaire du gigantesque rassemblement à Beyrouth, un mois après l'assassinat de son père, l'ancien chef du gouvernement Rafic Hariri, qui fut le prélude au départ des troupes syriennes du Liban.

"Ce n'est peut-être pas un hasard si je me rends aujourd'hui à Rome, en ce jour du 13ème anniversaire du 14 mars 2005, à la tête de la délégation du Liban à la conférence internationale de soutien à l'armée et aux forces de sécurité protégeant la souveraineté et la stabilité du Liban", a affirmé M. Hariri dans un communiqué.

Lundi, le président Michel Aoun avait déclaré que la conférence de soutien de Rome, le 15 mars, allait renforcer les capacités des forces de sécurité libanaises, indiquant par ailleurs que le dossier de la stratégie nationale de défense serait réexaminé après les élections législatives prévues le 6 mai.


"La consolidation et la construction de l'Etat, la souveraineté et la liberté du Liban, ont été les revendications exprimées par plus d'un million de Libanais qui sont descendus dans les rues en ce jour historique il y a 13 ans. Aujourd'hui, nous poursuivons cette lutte afin de réaliser ces objectifs", poursuit ce texte.

"Le 14 Mars, né du martyre de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, constitue une étape charnière qui ne peut être effacée de la mémoire des Libanais qui aspirent à la construction d'un Etat juste et stable, et de la mémoire du courant du Futur. Ce jour restera un exceptionnel dans l'histoire du Liban et sera un symbole pour la liberté, la souveraineté et le refus de l'hégémonie et de l'occupation, et constituera un pont vers un Etat dont la légitimité prime sur tout", indique ce communiqué.

La grande manifestation du 14 mars 2005, dont la date a donné le nom à une coalition politique anti-syrienne aujourd'hui ébranlée, avait été organisée un mois après l'assassinat de Rafic Hariri, tué le 14 février 2005 dans le centre-ville de Beyrouth, lorsqu'un kamikaze avait fait exploser une camionnette remplie d'explosifs à côté de son convoi blindé sur le front de mer de Beyrouth. Vingt et une autres personnes ont été tuées et 226 blessées dans l'assassinat, d'abord attribué aux généraux libanais prosyriens. Le Tribunal spécial pour le Liban, créé pour juger les responsables de la mort de l'ancien Premier ministre, juge par contumace quatre suspects, tous membres présumés du Hezbollah.

"Les martyrs du 14 Mars ont payé de leur sang la défense de la dignité, de la liberté et de l'indépendance du Liban, en faisant une journée symbolique primant sur les intérêts des partis et des communautés", conclut ce texte.

D'autres personnalités politiques se sont également exprimées, notamment le ministre de l'Education, Marwan Hamadé, qui a échappé à une tentative d'assassinat le 1er octobre 2004, et l'une des figures du 14 Mars. "Certains ont-ils oublié ou ont-ils fait semblant d'oublier ce mouvement qui a provoqué le changement", s'est-il demandé, disant "excuser ceux qui ont oublié ou dépassé" et présentant ses excuses "à ceux qui ont lutté, qui ont cru et qui continuent de le faire".

Sut Twitter, Amal Abou Zeid, député sortant de Jezzine, au Liban-Sud sous la bannière du Courant patriotique libre fondé par Michel Aoun, a, lui, rappelé que "du 14 mars 1989 (date du déclenchement de la "guerre de libération" lancée par le général Aoun contre la Syrie, NDLR) au 14 mars 2005, la marche de la libération a été longue", rappelant le rôle joué par l'actuel chef de l'Etat.



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commentaires (3)

JE SPECIFIE : ON NE VOIT PAS DE LUTTE... ON NE VOIT QUE DE LA COLLABORATION UNILATERALE !!!

LA LIBRE EXPRESSION

12 h 56, le 15 mars 2018

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Commentaires (3)

  • JE SPECIFIE : ON NE VOIT PAS DE LUTTE... ON NE VOIT QUE DE LA COLLABORATION UNILATERALE !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 56, le 15 mars 2018

  • "La lutte pour réaliser les objectifs du 14 Mars se poursuivra". Sans doute, mais sans lui, puisqu'il a décidé de laisser faire le Hezbollah.

    Yves Prevost

    06 h 48, le 15 mars 2018

  • ON NE VOIT PAS DE LUTTE... ON NE VOIT QUE DE LA COLLABORATION !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 46, le 14 mars 2018

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