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Liban

Aoun propose un arbitrage international

Le président de la République, Michel Aoun, a réclamé un arbitrage international dans le contentieux qui oppose le Liban à Israël au sujet de la frontière terrestre et a proposé de recourir à « une tierce partie » sous le parrainage de l’ONU pour régler la dispute sur les hydrocarbures en mer.
Dans un entretien accordé à la chaîne irakienne al-Soumariya, le chef de l’État, qui a effectué une visite en Irak cette semaine, a indiqué avoir évoqué le contentieux sur les frontières terrestre et maritime avec Israël avec le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, lors du passage-éclair de ce dernier à Beyrouth la semaine dernière.
M. Aoun a précisé avoir expliqué à M. Tillerson « que le Liban a en sa possession des cartes remontant aux années 20 du siècle dernier, que tout le monde peut consulter, prouvant les droits du pays sur son territoire ». « Il est impossible de les manipuler », a ajouté le président de la République. Il a demandé de recourir à « un arbitrage », sinon « les résultats seraient dramatiques et Israël le sait parfaitement ». Et de lancer : « Israël ne peut pas se permettre de franchir les limites parce qu’il y a une décision libanaise de défendre les frontières terrestres et maritimes. »
Au sujet des frontières maritimes, le chef de l’État a estimé qu’il était « possible d’avoir recours à une tierce partie experte dans de tels conflits, sous le parrainage de l’ONU, pour délimiter les frontières et trancher cette question ». M. Aoun a réitéré la détermination du Liban à « défendre ses frontières ».

Le président de la République, Michel Aoun, a réclamé un arbitrage international dans le contentieux qui oppose le Liban à Israël au sujet de la frontière terrestre et a proposé de recourir à « une tierce partie » sous le parrainage de l’ONU pour régler la dispute sur les hydrocarbures en mer.Dans un entretien accordé à la chaîne irakienne al-Soumariya, le...
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Dans la foulée, pourquoi ne pas en profiter pour régler également le problème de la frontière libano-syrienne. Cela permettrait au Liban de récupérer les fameuses "Fermes de Chebaa" et plusieurs centaines de km2 actuellement occupés par la Syrie.

Yves Prevost

07 h 36, le 24 février 2018

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Commentaires (1)

  • Dans la foulée, pourquoi ne pas en profiter pour régler également le problème de la frontière libano-syrienne. Cela permettrait au Liban de récupérer les fameuses "Fermes de Chebaa" et plusieurs centaines de km2 actuellement occupés par la Syrie.

    Yves Prevost

    07 h 36, le 24 février 2018

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