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Cigares, échanges de bons procédés... les soupçons sur Netanyahu et ses proches

Le Premier ministre israélien proteste de son innocence dans toutes les affaires et dénonce une "chasse aux sorcières" contre lui et les siens.



Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son épouse Sara, le 20 février 2018, en Israël. REUTERS/Amir Cohen

Dons présumés de bouteilles de champagne, échanges de bons procédés entre gouvernants et entrepreneurs, tentative de subornation de juge... : les enquêtes de police menaçant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ou ses proches.

M. Netanyahu proteste de son innocence dans toutes les affaires et dénonce une "chasse aux sorcières" contre lui et les siens.


Cigares

La police a recommandé le 13 février l'inculpation de M. Netanyahu pour corruption, fraude et abus de confiance dans les dossiers dits "1000" et "2000". La décision d'inculper ou non de l'inculper appartient à présent au procureur général. Dans le "dossier 1000", la police soupçonne M. Netanyahu et des membres de sa famille d'avoir reçu pour un million de shekels (285.000 dollars) en cigares de luxe, bouteilles de champagne et bijoux de la part de richissimes personnalités, en échange de faveurs financières ou personnelles.


(Lire aussi : L'étau des affaires de corruption se resserre sur Netanyahu)



Mediagate 

Dans le "dossier 2000", les enquêteurs suspectent M. Netanyahu d'avoir tenté de conclure avec le propriétaire du Yediot Aharonot un accord pour une couverture plus favorable de la part du plus grand quotidien israélien payant. En retour, M. Netanyahu aurait évoqué avec M. Moses la possibilité de faire voter une loi qui aurait limité la diffusion d'Israel Hayom, un quotidien gratuit et principal concurrent du Yediot. Ari Harow, un ancien chef de cabinet de M. Netanyahu, a accepté de témoigner pour bénéficier d'un régime de clémence en cas d'inculpation.


L'affaire Bezeq 

La police a arrêté dimanche sept personnes dans le "dossier 4000", dont Shlomo Filber, présenté comme l'un des hommes de confiance du Premier ministre, Nir Hefetz, ancien porte-parole personnel des Netanyahu, ainsi que Shaul Elovitch et Stella Handler, respectivement principal actionnaire et actuelle PDG de Bezeq, principal groupe de télécommunications israélien.

Selon la presse, les investigations portent sur la suspicion de gestes gouvernementaux qui pourraient avoir rapporté des centaines de millions de dollars à Bezeq, en contrepartie d'une couverture arrangeante de la part de Walla. Le site d'information Walla est la propriété de M. Elovitch.

Shlomo Filber, nommé en 2015 par M. Netanyahu au poste de directeur général du ministère des Communications, se profile comme un témoin capital. Il aurait accepté de coopérer avec les enquêteurs contre la garantie de ne pas aller en prison.


Subornation de juge 

Les interrogatoires sur Bezeq ont mis au jour une affaire dans l'affaire ("dossier 1270"). La police a confirmé mardi chercher à savoir si deux hommes avaient tenté d'acheter la bienveillance d'une magistrate. Selon la presse, Nir Hefetz est soupçonné d'avoir offert à la juge le poste très haut placé de procureure générale. En échange, elle aurait dû s'engager à refermer l'enquête sur l'emploi suspect de fonds publics à la résidence du Premier ministre, en particulier de la part de Sara Netanyahu, l'épouse de Benjamin Netanyahu.

Nir Hefetz aurait transmis l'offre à la magistrate, Hila Gerstel, par l'intermédiaire d'Eli Kamir, autre ancien conseiller des Netanyahu. Eli Kamir a été arrêté mardi.


(Lire aussi : Des milliers d'Israéliens réclament la démission de Netanyahu)


Repas fins 

Hila Gerstel n'a pas été nommée procureure générale. Celui qui l'a été, Avichai Mandelblit, a informé l'avocat de Sara Netanyahu en septembre qu'il envisageait de la faire juger pour avoir fait passer aux frais du contribuable la commande d'au total 359.000 shekels (102.000 dollars) de repas fins auprès de restaurants et de chefs.


Dossier 3000

Deux proches du Premier ministre ont été interrogés à plusieurs reprises ces derniers mois par les policiers enquêtant sur des soupçons de corruption présumée autour de la vente par l'Allemagne à Israël de trois sous-marins militaires du géant industriel ThyssenKrupp.



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