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À La Une - Education

Vers une réforme du baccalauréat français

"On va valoriser l'oral".

Jusqu'ici, les tentatives de réforme du bac ont toutes échoué, malgré les critiques dont il est régulièrement la cible. FREDERICK FLORIN/AFP

Le baccalauréat, examen bicentenaire de fin d'études secondaires et éternel sujet de débat en France, sera réformé avec moins d'épreuves finales et un poids accru du contrôle continu et de l'oral, a indiqué dimanche le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer. Cette réforme du sacro-saint "bac", promise par le président Emmanuel Macron, sera présentée par M. Blanquer le 14 février en Conseil des ministres, à l'issue d'une concertation avec des acteurs du monde éducatif. 

Dimanche, le ministre en a dévoilé quelques contours à la radio France Inter en se déclarant notamment "certain" qu'il n'y aura plus que "quatre épreuves" en fin de terminale, contre dix à quinze actuellement. "Ce qui est certain c'est que l'ossature est de quatre épreuves terminales et le reste en contrôle continu", a-t-il souligné, reprenant les propositions d'un rapport qui lui a été remis mercredi. "La réflexion est probablement d'avoir le choix de deux disciplines que vous souhaitez passer en contrôle terminal", et "deux autres épreuves communes à tout le monde, l'une sans doute la philosophie dans la grande tradition française qu'on n'a pas envie de fragiliser", a-t-il ajouté, défendant par ailleurs l'introduction parmi ces quatre épreuves d'un grand oral. "On va valoriser l'oral", a-t-il développé, en déplorant une compétence "largement insuffisante aujourd'hui dans notre pays" lorsqu'il s'agit de "s'exprimer dans un bon français, avec des arguments". 

Sur la pondération, attribuer 40% au contrôle continu constitue "une proposition très intéressante" qui "remporte plutôt mon adhésion", a ajouté le ministre qui a récemment déclaré vouloir "en finir avec le bachotage". Avec cette réforme, le gouvernement ambitionne de changer profondément cet examen, vécu comme un rite de passage par les Français, pour mieux préparer les lycéens à l'enseignement supérieur. Jusqu'ici, les tentatives de réforme du bac ont toutes échoué, malgré les critiques dont il est régulièrement la cible. Ses contempteurs le jugent trop coûteux et inutile puisque le taux de réussite approche les 90% des candidats, alors que nombre de bacheliers échouent ensuite à l'université. Son organisation ampute une partie de l'année scolaire et pour les filières sélectives, le choix des établissements se base sur le dossier de l'élève, bien avant le bac du mois de juin, ajoutent-ils.


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commentaires (1)

On cherche de plus en plus à abrutir les jeunes . C'est clair .

FRIK-A-FRAK

22 h 11, le 28 janvier 2018

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Commentaires (1)

  • On cherche de plus en plus à abrutir les jeunes . C'est clair .

    FRIK-A-FRAK

    22 h 11, le 28 janvier 2018

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