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À La Une - meurtre

La famille de Rebecca Dykes : "Notre fille était fière de son travail au Liban"

"Cette dernière semaine a été la plus difficile de notre vie", peut-on lire dans un communiqué de la famille de la jeune employée de l'ambassade du Royaume-Uni à Beyrouth, tuée par un chauffeur de taxi.

L'employée de l'ambassade britannique à Beyrouth, Rebecca Dykes. The Foreign and Commonwealth Office/Handout via REUTERS

La famille de la jeune Britannique Rebecca Dykes, tuée à Beyrouth dans la nuit du 15 au 16 décembre, a publié vendredi un communiqué dans lequel elle remercie les autorités et la justice libanaises, et affirme que la jeune femme, employée à l'ambassade britannique, était fière de son travail au Liban.

"Cette dernière semaine a été la plus difficile de notre vie, mais nous tenons à remercier les autorités libanaises et le juge d'instruction pour le travail qu'ils ont fait pour découvrir la vérité sur la mort de notre chère Rebecca", peut-on lire dans un communiqué rapporté par l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). "Nous avons appris avec joie par le biais de notre avocat que le juge d'instruction a veillé à garantir les droits de l'accusé lors de toutes les étapes de l'enquête, afin qu'il puisse donner librement son témoignage", poursuit le texte. "Nous remercions les responsables et tous ceux qui ont connu Becky pour leur soutien durant cette épreuve. Becky était fière de son travail au Liban", est-il ajouté.

Le meurtrier présumé de la jeune femme, Tarek H., a été interrogé mercredi par le juge d'instruction du Mont-Liban, Hanna Breidi, et a admis avoir tué la victime dont le corps sans vie avait été retrouvé samedi matin à Nahr el-Mot, aux abords de l'autoroute du Metn.

Tarek H. est un Libanais de 30 ans travaillant pour la compagnie américaine de voitures privées Uber et ayant des antécédents avec la justice. Il avait récupéré la jeune femme du quartier de Mar Mikhaël où elle avait passé sa soirée, et devait l'accompagner à son domicile à Achrafieh. Toutefois, il s'est dirigé vers l'autoroute du Metn avant de l'agresser sexuellement puis de l'étrangler avec une ficelle retrouvée autour du cou de la victime, avant de la jeter sur le bas-côté de l'autoroute.

L'ambassade du Royaume-Uni à Beyrouth a rapatrié jeudi le corps de Rebecca Dykes depuis l'hôpital gouvernemental de Dahr el-Bachek (Roumieh, Metn) jusqu'au Royaume-Uni, et ce par avion privé. Par ailleurs, les parents de la victime, par le biais de leur avocat libanais Antoine Abou Dib, ont obtenu une décision de justice visant à interdire la publication des photos du corps de la jeune femme sur des sites d'information.

Le drame de l'agression et du meurtre de la jeune diplomate britannique a poussé le ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk à conseiller aux Libanais de "ne pas utiliser l'application Uber, parce qu'elle est dangereuse". En réaction, des chauffeurs de taxi employés par la société ont bloqué, jeudi en soirée, la route de l'Aéroport international de Beyrouth au niveau du Ring de l'avenue Fouad Chéhab pour protester contre leur situation.

Vendredi soir, le Premier ministre Saad Hariri a reçu l'ambassadeur britannique au Liban Hugo Shorter à la Maison du Centre. Au cours de cet entretien, M. Shorter a remercié le gouvernement libanais, la justice, les forces de sécurité, ainsi que le peuple libanais pour avoir exprimé sa "profonde sympathie" envers la victime, sa famille et ses collègues.

 

 

Pour mémoire
Le meurtrier de Rebecca Dykes, employée de l'ambassade britannique au Liban, arrêté

La famille de la jeune Britannique Rebecca Dykes, tuée à Beyrouth dans la nuit du 15 au 16 décembre, a publié vendredi un communiqué dans lequel elle remercie les autorités et la justice libanaises, et affirme que la jeune femme, employée à l'ambassade britannique, était fière de son travail au Liban.
"Cette dernière semaine a été la plus difficile de notre vie, mais nous tenons à...

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PAUVRES GENS ! SINCERES CONDOLEANCES !

LA LIBRE EXPRESSION

10 h 41, le 23 décembre 2017

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Commentaires (2)

  • PAUVRES GENS ! SINCERES CONDOLEANCES !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 41, le 23 décembre 2017

  • Incroyable comme une erreur de jugement peut avoir des conséquences dramatiques et fatales. Même à Montréal, ville très sécuritaire où les femmes peuvent se promener au Centre ville après minuit, on déconseille à une jeune femme de prendre seule un taxi durant la nuit: beaucoup d’agressions ont été rapportées. Il faudrait faire appel à des taxis conduits par des femmes! Il ne faut pas tenter le diable quoi. Dommage pour cette charmante personne: que Dieu ait son âme!

    Saliba Nouhad

    17 h 55, le 22 décembre 2017

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