Le meurtrier de la jeune employée de l'ambassade britannique à Beyrouth, Rebecca Dykes (30 ans), a été arrêté lundi à trois heures du matin par les services de renseignement des Forces de sécurité intérieure.
Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), il s'agit d'un chauffeur de taxi libanais, Tarek H., qui aurait tenté de violer la ressortissante britannique avant de la tuer en l'étranglant avec une ficelle, retrouvée autour du cou de la victime. Selon l'Ani, le véhicule du chauffeur de taxi, qui a "avoué les faits", a été identifié grâce aux caméras installés par le Centre de gestion du trafic.
D'après un responsable judiciaire, l'agresseur présumé est affilié à Uber, une société américaine de location de voitures avec chauffeur (VTC). La victime avait commandé son véhicule "par le biais de l'application", a poursuivi cette source sous couvert de l'anonymat. Le suspect "a essayé de la violer et quand elle a résisté, il l'a étranglé avant de jeter son corps (...), il a pris son portefeuille et l'a jeté dans une benne à ordure", a-t-elle encore ajouté
"Nous sommes horrifiés par cet acte de violence insensible. Nos cœurs sont avec la victime et sa famille. Nous coopérons avec les autorités et les enquêteurs", a réagi un porte-parole d'Uber dans un email rapporté par Reuters.
Le ministre de l'Intérieur, Nohad Machnouk, a salué lundi "les efforts exceptionnels" déployés par les FSI et leur service de renseignement. Pour M. Machnouk, "cet exploit est une nouvelle preuve du professionnalisme des FSI (...)". Selon lui, l'exploit rassure les Libanais et les autorités étrangères "quant à la stabilité au Liban et l'attachement des autorités libanaises à la sécurité des ressortissants étrangers".
Dans la matinée, le directeur général des FSI, le général Imad Othman, avait reçu l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Beyrouth, Hugo Shorter. "Toute l'ambassade est profondément choquée et attristée par cette nouvelle", avait réagi M. Shorter à l'annonce du meurtre de Rebecca Dykes. Cette dernière travaillait pour l'ambassade du Royaume Uni à Beyrouth depuis le début de l'année 2017. Elle travaillait pour le Département de développement international de Grande-Bretagne (DFID), un organe gouvernemental.
Le corps de la jeune diplomate avait été retrouvé samedi aux abords de l'autoroute du Metn, près de Nahr el-Mott, avant d'être identifié quelques heures plus tard. Une source sécuritaire dont l'identité n'a pas été révélée avait affirmé au quotidien libanais The Daily Star que Mme Dykes avait passé la soirée dans un bar du quartier de Gemmayzé, à Beyrouth, avec une amie. Interrogés par un juge, des témoins affirment l'avoir vue quitter les lieux avec son amie, selon la même source.
Dans une réaction publiée par le quotidien The Independent, la famille de Mme Dykes s'est dit "dévastée". "Nous essayons de comprendre ce qui s'est passé et nous appelons les médias à respecter notre vie privée dans ces moments difficiles", ont ajouté les proches de la victime. Une porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères a, de son côté, affirmé que Londres était "en contact direct avec les autorités libanaises" pour élucider les circonstances entourant le meurtre.
Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), il s'agit d'un chauffeur de taxi libanais, Tarek H., qui aurait tenté de violer la ressortissante britannique avant de...
commentaires (10)
cette histoire n'est pas trop clair .... les faits peuvent être interpreter différemment .. ATTENTION .. JE NE PREND PAS DE PARTI .. bien sur pauvre petite d'être décéder dans de telles circonstances .. mais l'histoire me parait un peu tirer par les cheveux, meme si avouer par le chauffeur de taxi .. ce qui m'amené a dire ... on peut retrouver des assassins en l'espace de 24h .. pq alors se ne serait pas le cas des assassins des personnes politiques !?!?!
Bery tus
18 h 34, le 18 décembre 2017