Des sources proches du Hezbollah ont exprimé hier « leur réconfort face au retour de la stabilité dans le pays après un mois tumultueux », en allusion à la déclaration adoptée mardi en Conseil des ministres sur la distanciation. Ces sources ont indiqué à l'agence al-Markaziya que « le respect par toutes les parties de la teneur de la nouvelle formule de compromis est nécessaire ».
« Nous respecterons l'accord, sinon nous ne l'aurions pas cautionné », ont-elles noté, soulignant toutefois « la nécessité pour l'extérieur de se tenir à distance et de ne pas s'ingérer dans nos affaires ».
Les sources indiquent que les attaques verbales du parti contre certains pays arabes dépendront « du comportement de ces pays », déplorant le vide sidéral arabe face à la déclaration faite hier par le président des États-Unis, Donald Trump, de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.
« Faut-il aussi que nous nous distancions face à cette affaire ? » se sont interrogées ces sources. Selon elles, le Hezbollah s'est retiré d'Irak et n'a pas de présence au Yémen, comme l'a affirmé le secrétaire général du parti, Hassan Nasrallah.
Quant à la question syrienne, « il n'est pas question de s'en distancier tant que la guerre contre le terrorisme s'y poursuit et alors que nous avons des frontières communes avec ce pays ».
« Lorsque nous sentirons que la menace terroriste aura disparu en Syrie, et partant au Liban, et que nous aurons triomphé totalement », il sera éventuellement question d'un retrait de Syrie, concluent ces sources.
Liban - Partis
Pas question de se distancier de la crise syrienne, affirme le Hezbollah
OLJ / le 07 décembre 2017 à 00h00
commentaires (2)
AOUN ET HARIRI... RENIES DEJA DEUX FOIS PAR QASSEM ET H.N. AVANT LE CHANT DU COQ ! QUI SERA LE TROISIEME ? ET DIRE QU,ILS OSENT CERTIFIER LE CONTRAIRE AUX LIBANAIS...
LA LIBRE EXPRESSION
14 h 44, le 07 décembre 2017