Voulant réaffirmer son désir d'aider le Liban dans tous les domaines, le président français, Emmanuel Macron, présidera demain, vendredi, la réunion du Groupe international de soutien au Liban (GISL), afin de soutenir la stabilité politique et sécuritaire du pays.
M. Macron inaugurera donc la réunion prévue au Quai d'Orsay. Y seront présents les ministres des Affaires étrangères des pays membres du groupe, à savoir : la France, la Chine, les États-Unis et l'Italie. De leur côté, les chefs de la diplomatie allemande, russe et britannique s'absenteront. De même, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, sera représenté par la secrétaire générale adjointe de l'Organisation, Amina Mohammad.
Quant au secrétaire général de la Ligue arabe Ahmad Aboul Gheit, il participera à la réunion urgente tenue à l'initiative de la Jordanie et de l'OLP au sujet de la décision du président américain, Donald Trump, de transférer l'ambassade américaine à Jérusalem. M. Aboul Gheit sera donc représenté par son directeur de cabinet, l'ambassadeur Hussam Zeki.
De sources diplomatiques, on apprend que dans son allocution, Emmanuel Macron apportera un grand soutien au Liban et se félicitera du fait que le Premier ministre, Saad Hariri, est officiellement revenu sur sa démission.
Dans les mêmes milieux, on fait savoir que le locataire de l'Élysée évoquera également les contacts qu'il mène afin de préserver l'indépendance du Liban et d'interdire à tout État de s'ingérer dans ses affaires internes.
Le président français planchera aussi sur la question des armes illégales et des efforts déployés pour le retrait des troupes israéliennes du Liban-Sud. D'autant que cela pourrait bien mettre fin à l'existence de l'arsenal illégal (du Hezbollah). Suivra une allocution du Premier ministre Saad Hariri. Ce dernier préside la délégation libanaise formée du chef de la diplomatie, Gebran Bassil, et de l'ambassadeur du Liban à Paris, Ramy Adwan.
Selon des informations collectées à Paris, Emmanuel Macron est conscient du fait que la question des armes illégales devrait être réglée avec l'Iran. À cet effet, il est entré en contact avec le président iranien, Hassan Rohani, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sans pour autant obtenir de réponses positives.
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LA LIBRE EXPRESSION
19 h 33, le 07 décembre 2017