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Liban - Réfugiés syriens

La commission des Droits de l’homme appelle le gouvernement à se mettre au travail

La commission parlementaire des Droits de l’homme en réunion. Photo ANI

Le dossier des déplacés syriens était hier au cœur de la séance de la commission parlementaire des Droits de l'homme présidée par le député Michel Moussa, en présence notamment des députés Hikmat Dib et Nawaf Moussaoui, et du ministre d'État pour les Affaires des réfugiés, Mouïn Merhebi.
Au terme de la réunion, M. Moussa a précisé dans une déclaration à la presse que la commission a discuté du dossier des déplacés syriens sous l'angle des droits de l'homme et des aides consacrées aux déplacés. Il a souligné d'abord l'importance de la finalisation du plan examiné par la commission ministérielle chargée du suivi du dossier des réfugiés syriens.

« Le gouvernement libanais a beaucoup tardé à élaborer un plan pour la gestion de la crise des réfugiés syriens, dû aux divergences dans les points de vue et ainsi que dans les prises de position politiques. Nous espérons que la commission ministérielle en charge de ce dossier pourra reprendre son travail et finaliser l'élaboration de ce plan », a déclaré M. Moussa.

 

(Lire aussi : Samy Gemayel discute avec Abdallah de Jordanie les dossiers de Jérusalem et des réfugiés)

 

Interrogé par L'Orient-Le Jour, le président de la commission parlementaire a précisé qu'« il ne manquait plus au plan que quelques dernières retouches d'autant que les membres de la commission ministérielle ont réussi à se mettre d'accord sur un nombre de questions relatives au dossier ». En outre, selon la commission parlementaire, l'État libanais doit être le partenaire de la communauté internationale et de la société civile en ce qui concerne les aides apportées aux déplacés. « La transmission de ces aides aux déplacés se fait jusqu'à aujourd'hui directement entre les organisations de la communauté internationale et les associations de la société civile, sans que l'État puisse jouer son rôle de contrôleur. C'est pour cela que nous réclamons la relance au plus tôt du travail sur le plan. Ce rôle pourrait être facilement assuré par l'État une fois le plan de la gestion de la crise est élaboré, adopté par le Conseil des ministres puis appliqué », a indiqué le député.

 

(Lire aussi : Réfugiés syriens : Bécharré en pointe dans le mouvement de rejet xénophobe)

 

D'autre part, la commission parlementaire a évoqué la question de l'enregistrement des naissances, soulignant que le taux des naissances enregistrées l'année dernière s'est élevé à 74 % du total. Répondant à une question de L'OLJ concernant les enfants syriens nés durant les cinq dernières années et jusqu'à aujourd'hui non enregistrés, M. Moussa a affirmé que « naturellement, les parents ont un délai d'un an pour enregistrer leurs enfants ». « Mais pour régler le statut de ceux qui ne l'ont pas fait à temps, il faudra présenter un projet de loi pour prolonger ce délai et leur permettre d'enregistrer leurs enfants âgés de plus d'un an », a-t-il dit.

 

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La commission des Droits de l’homme appelle le gouvernement à se mettre au travail COMMISSION QUI SE CONCENTRE SUR LES DROITS DES DÉPLACÉS SYRIENS POUR FAIRE DIVERSION AUX ATTEINTES CRIMINELLE DU GOUVERNEMENT CONTRE LES DROITS ET LA LIBERTÉ D'ESPRESSION DE JOURNALISTES LIBANAIS COMME AYYOUBI OU GHANEM?????

Henrik Yowakim

03 h 11, le 24 novembre 2017

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Commentaires (2)

  • La commission des Droits de l’homme appelle le gouvernement à se mettre au travail COMMISSION QUI SE CONCENTRE SUR LES DROITS DES DÉPLACÉS SYRIENS POUR FAIRE DIVERSION AUX ATTEINTES CRIMINELLE DU GOUVERNEMENT CONTRE LES DROITS ET LA LIBERTÉ D'ESPRESSION DE JOURNALISTES LIBANAIS COMME AYYOUBI OU GHANEM?????

    Henrik Yowakim

    03 h 11, le 24 novembre 2017

  • La commission des Droits de l’homme appelle le gouvernement à se mettre au travail SE REMETTRE AU TRAVAIL POUR INTIMIDER ,TERRORISER OU METTRE EN PRISON APRÈS AYYOUBI DE NOUVOS JOURNALISTES ET PRÉSENTATEURS DE TALK SHOW TÉLÉVISÉES ?????

    Henrik Yowakim

    03 h 05, le 24 novembre 2017

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