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Culture - Théâtre

Lorsque le pardon est encore possible

Deux personnages sur scène, Antoine (Grégori Baquet) et Joséphine (Murielle Huet Des Aunay), qui jouent la mélodie du bonheur mais aussi celle du malheur qui se dissimule dans les photos glacées. Lui est victime d'une enfance mal digérée, elle est victime de son malheur à lui. N'importe qui aurait pu être Antoine, cet être qui dérape un jour. Avec On ne voyait que le bonheur, une pièce produite par ATA et Persona, Grégori Baquet, auteur, compositeur, musicien et réalisateur, a choisi d'adapter le roman de Grégoire Delacourt dans son troisième volet : le côté solaire et lumineux. Il montre que le pardon et la rédemption restent possibles en dépit de tout. Une interprétation magistrale de ces deux comédiens qui accordent leurs voix, leurs mouvements physiques (car la danse entre en jeu lorsque les paroles sont impuissantes) et leurs regards, dans une lumière qui magnifie les émotions. Un spectacle bouleversant d'où l'on sort en se demandant : et nous, aurions-nous pardonné ?
On ne voyait que le bonheur se joue encore ce soir et demain à l'auditorium Émile Boustani.

C. K.

Deux personnages sur scène, Antoine (Grégori Baquet) et Joséphine (Murielle Huet Des Aunay), qui jouent la mélodie du bonheur mais aussi celle du malheur qui se dissimule dans les photos glacées. Lui est victime d'une enfance mal digérée, elle est victime de son malheur à lui. N'importe qui aurait pu être Antoine, cet être qui dérape un jour. Avec On ne voyait que le bonheur, une...

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