Le bloc parlementaire du Changement et de la réforme a annoncé mardi que "le chef du Courant patriotique libre (principale composante du bloc), Gebran Bassil, va présenter au gouvernement, dans les jours qui viennent, un plan développé afin de résoudre la crise des réfugiés syriens".
"Tout le monde sait que le fardeau que portent les Libanais en accueillant les réfugiés syriens est très devenu très lourd", a déclaré le ministre de la Justice, Salim Jreissati, à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc.
Samedi, le ministre de l'Économie, Raëd Khoury, avait affirmé que la crise syrienne a coûté à l'économie libanaise 18 milliards de dollars depuis son déclenchement en 2011 et que les déplacés syriens au Liban représentent désormais 40% de la population. Plus d'un million de déplacés syriens sont enregistrés auprès de l'ONU au Liban, mais leur nombre dépasse ce chiffre.
Le bloc a, par ailleurs, salué l'adoption la semaine passée par le Parlement du budget national pour l'exercice 2017, la qualifiant de "nouvel accomplissement du mandat" de Michel Aoun à la tête de l'Etat.
Dans ce contexte, le bloc a estimé que le projet de budget pour l'exercice 2018 devrait "être basé sur une vision économique globale", le coût de corruption dépassant désormais, selon le bloc qui cite des études économiques, plusieurs milliards de livres libanaises.
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