Rechercher
Rechercher

À La Une - Etats-Unis

Evacuer ? Des Texans ont préféré rester chez eux et braver la tempête

"Quand c'est vraiment devenu important, j'ai un peu paniqué", confie Missy. 

Lonnie et Missy Givens devant leur maison dans la ville d'Orange dans le Texas, le 31 août 2017. Photo AFP / Emily Kask

Même en voyant l'eau s'infiltrer sous le bas de leur porte, Lonnie et Missy Givens, comme d'autres habitants de la ville d'Orange dans le Texas, ont refusé d'évacuer et sont restés chez eux, malgré les avertissements sur la tempête Harvey.

Le couple a refusé de quitter sa maison, où il vit depuis de nombreuses années, même après avoir vu des bateaux et des hélicoptères voler au secours des voisins qui n'avaient pas évacué.

"Je n'ai jamais vu une tempête comme ça", racontait Missy jeudi, en constatant l'étendue des dégâts.
"Quand c'est vraiment devenu important, j'ai un peu paniqué", ajoute-t-elle. Les dix centimètres d'eau dans son salon sont peu de chose comparé à d'autres maisons, à quelques rues de chez elle, où l'eau est montée à près d'un mètre.

L'eau s'est maintenant retirée de la plupart des quartiers d'Orange, mais les traces du passage de Harvey restent bien visibles: arbres déracinés, pylônes électriques arrachés...

La Garde Nationale est passée à Orange jeudi, pour évacuer des personnes coincées sur des routes encore inondées. "Ils ont créé un pont aérien pour acheminer les gens par hélicoptère", raconte Rachel Wilson. Le femme de 29 ans a refusé de partir, mais s'avoue chanceuse: l'eau s'est arrêtée à quelques centimètres de sa porte, alors qu'elle montait au niveau de la taille sur la route devant chez elle.

 

(Pour mémoire : Drapeau du Texas en main, Trump se pose en rassembleur face à Harvey)

 

Sauveteurs improvisés
En pleine tempête, elle a trouvé un bateau et a convaincu son propriétaire de voler à la rescousse de deux de ses amis, qui avaient de l'eau jusqu'à la poitrine.

"On vient du bayou mon gars, on peut faire face", fanfaronne légèrement un des deux amis en question. Jeudi, tout ce beau monde s'est retrouvé chez Rachel autour d'une bière pour se remettre de ses émotions.

A moins d'un kilomètre de là, une équipe de sauveteurs en bateau continuait ses opérations, arrachant au passage Harvey Dubois et sa femme Lola des eaux.

"Je suis reconnaissant, mais on ne voulait pas partir", explique l'homme de 76 ans. Le couple s'est pourtant retrouvé dans une situation précaire: pas d'électricité, peu d'eau et de nourriture.
Jeudi, les deux personnages âgées ont bien fini par quitter leur domicile, pressés par les sauveteurs. "On avait vraiment envie de venir aider", explique Heather Lisotta, après avoir mis les Dubois à l'abri à l'arrière d'une camionnette.

En deux jours, cette femme au foyer de 28 ans, qui n'est pourtant qu'une volontaire, pense avoir sauvé des eaux entre 100 et 250 personnes, avec l'aide de deux amis et de deux bateaux. "Beaucoup d'entre eux pensaient que personne n'allait venir les chercher", raconte-t-elle.

 

Lire aussi

Harvey: confirmation de la noyade de 6 membres d'une même famille au Texas

Même en voyant l'eau s'infiltrer sous le bas de leur porte, Lonnie et Missy Givens, comme d'autres habitants de la ville d'Orange dans le Texas, ont refusé d'évacuer et sont restés chez eux, malgré les avertissements sur la tempête Harvey.
Le couple a refusé de quitter sa maison, où il vit depuis de nombreuses années, même après avoir vu des bateaux et des hélicoptères voler au...

commentaires (1)

La punition peut venir parfois du destin . Le Texas patrie de l'ivrogne bush, sous une série d'explosion chimique hautement toxique , ne semble pas l'empêcher de se taper un bon bourbon devant un BBQ bien arrosé. La corde haut et courte .

FRIK-A-FRAK

10 h 13, le 02 septembre 2017

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • La punition peut venir parfois du destin . Le Texas patrie de l'ivrogne bush, sous une série d'explosion chimique hautement toxique , ne semble pas l'empêcher de se taper un bon bourbon devant un BBQ bien arrosé. La corde haut et courte .

    FRIK-A-FRAK

    10 h 13, le 02 septembre 2017

Retour en haut