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Liban - Otages

Hussein Youssef : Nos enfants sont notre fierté

« Nous exigeons la peine de mort contre Omar Mikati, un islamiste qui est actuellement détenu à Roumieh. C'est lui qui avait encouragé l'exécution de nos enfants. » C'est ce qu'a indiqué, dans un entretien téléphonique avec L'Orient-Le Jour, Hussein Youssef, le porte-parole des familles des militaires ex-otages du groupe État islamique.

Il a démenti ainsi certaines rumeurs selon lesquelles les parents des soldats exécutés par l'État islamique refusent d'enterrer leurs enfants jusqu'à ce que tous les miliciens du groupe emprisonnés au Liban soient exécutés.

Jusqu'à hier, six des dix corps que l'armée libanaise a récupérés ont pu être identifiés grâce aux analyses ADN. Il s'agit des corps de huit otages de Daech exécutés et enterrés dans la même grotte, de celui de Abbas Medlej exécuté au début de la prise d'otages, et de celui d'un soldat tué lors des combats de Ersal, en août 2014, et dont le corps n'a pu être récupéré qu'avec la bataille du jurd de Ras Baalbeck.

L'armée libanaise organisera des funérailles nationales à ces soldats une fois que tous les corps seront identifiés. Selon des sources ministérielles, la cérémonie se tiendra au ministère de la Défense après le 7 septembre et le deuil national sera proclamé.

« Même si nous vivons un horrible drame, nos enfants sont notre fierté. Notre douleur est trop grande, mais Dieu nous aidera à la surmonter. Nos enfants nous sont trop chers et ils ont été exécutés pour que vive le Liban », a également souligné Hussein Youssef à L'OLJ.

 

 

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« Nous exigeons la peine de mort contre Omar Mikati, un islamiste qui est actuellement détenu à Roumieh. C'est lui qui avait encouragé l'exécution de nos enfants. » C'est ce qu'a indiqué, dans un entretien téléphonique avec L'Orient-Le Jour, Hussein Youssef, le porte-parole des familles des militaires ex-otages du groupe État islamique.
Il a démenti ainsi certaines rumeurs selon...
commentaires (5)

Merci qui ? Merci: 1) à ceux qui ont ignoré l'honneur du Liban et des citoyens irréprochables comme ce père d'une dignité rare ! 2) à ceux qui ont fait passer leur propre intérêt avant tout et qui maintenant exigent qu'on les en félicite ! Irène Saïd

Irene Said

17 h 30, le 31 août 2017

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Commentaires (5)

  • Merci qui ? Merci: 1) à ceux qui ont ignoré l'honneur du Liban et des citoyens irréprochables comme ce père d'une dignité rare ! 2) à ceux qui ont fait passer leur propre intérêt avant tout et qui maintenant exigent qu'on les en félicite ! Irène Saïd

    Irene Said

    17 h 30, le 31 août 2017

  • COMMENT DIRE A CE PERE MALHEUREUX QU,ON A NEGOCIE AVEC LES EGORGEURS TOUT EN LES LAISSANT GARDER LEURS CELLULAIRES ET ECHANGER DES ANECDOTES AVEC EUX ET PUIS LES ENVOYER DANS DES BUS SYRIENS CLIMATISES AU LIEU DE LES ERADIQUER SUR PLACE OU LES TRAINER POUR JUGEMENT... LES RESPONSABLES DEVRAIENT ETRE JUGES !

    LA LIBRE EXPRESSION

    16 h 36, le 31 août 2017

  • un grand homme ce monsieur, oui a ca plasse j'aurai tout casser en sachant que le liban a laisser partir ces animaux au lieu de les capturer et les pendre sur la places publique

    Bery tus

    15 h 46, le 31 août 2017

  • Homage a ce grand monsieur qui a pu rester digne dans ses actes et paroles malgre son malheur insupportable

    Marie-Jo Abou Jaoude

    12 h 46, le 31 août 2017

  • Les principes tout à fait légitimes de la défense des animaux ne jouent plus lorsqu'on est attaqué par une horde de chiens enragés, bien au contraire, il devient tout à fait légitime et indispensable de les éradiquer jusqu'au dernier. Il en va de même pour les principes hautement humanistes et philosophiquement pertinents concernant l'abolition de la peine de mort: les sociétés doivent y souscrire mais seulement à conditions que ses individus ne se comportent pas comme des chiens enragés, auquel cas leur sort devrait être le même que celui des chiens enragés. Tendre l'autre joue, ici, serait inquiétant.

    Paul-René Safa

    10 h 18, le 31 août 2017

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