Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'est employé, lors d'une intervention télévisée hier soir, à montrer la complémentarité de la bataille menée par l'armée du côté libanais de la frontière contre le groupe État islamique, et par le Hezbollah et l'armée syrienne, dans le Qalamoun, du côté syrien de la frontière.
Donnant force détails sur le déroulement de la bataille, le leader chiite n'a pas caché son mécontentement face à une occultation libanaise des combats dans le Qalamoun, accusant les États-Unis d'avoir usé de pressions sur les médias libanais pour passer sous silence « les exploits » de la résistance et de l'armée syrienne. Mais en ce faisant, c'est à l'armée libanaise qu'il a surtout adressé ce reproche, les forces régulières ayant bien précisé dès le départ qu'elles n'étaient pas concernées par ce qui se passait de l'autre côté de la frontière et que la mission de l'armée était de sécuriser les frontières libanaises et d'en chasser les combattants de l'EI. Le chef du Hezbollah, qui a révélé des « canaux de négociations » avec ce groupe en territoire syrien, a bien fait comprendre aux autorités libanaises qu'elles n'ont d'autre choix que d'engager un dialogue avec Damas si jamais elles décident de négocier avec ce groupe au sujet des soldats kidnappés.
« Ce qui a été réalisé des deux côtés libanais et syrien dans la guerre contre l'EI est très important » , a-t-il affirmé en reconnaissant que l'armée libanaise « a effectué un travail minutieux ces derniers jours avec un coût humain et matériel minimes ».
Le leader chiite a en outre affirmé que les combattants de l'EI souhaitent qu'un accord soit conclu (pour un cessez-le-feu). « Mais selon nos informations, le commandement de l'EI préfère que ses combattants meurent plutôt qu'ils évacuent la zone », a-t-il poursuivi. « Tous les facteurs d'une victoire sont réunis, ce n'est plus qu'une question de temps », a-t-il ajouté.
Après avoir révélé que « des canaux de négociations avec le groupe EI ont été ouverts à l'intérieur du territoire syrien », Hassan Nasrallah a annoncé que « le leadership syrien a accepté de négocier, l'armée syrienne et le Hezbollah tiennent au fait que le premier point de négociations avec l'EI soit celui des militaires otages » de l'EI (depuis août 20104), a-t-il révélé avant de lâcher : « Nous ne nous comportons pas comme s'il y avait deux parties mais comme s'il y en avait une seule, contrairement à certains au Liban. »
« Les autorités syriennes réagiront favorablement à tout accord avec l'EI, mais la condition du côté syrien est qu'il y ait une coopération officielle et une demande officielle (de la part du Liban) à Damas, a affirmé Hassan Nasrallah. Nous négocions pour atteindre les objectifs que nous avons placés, mais je pense que nous allons vers un règlement militaire en raison de la mentalité du commandement de l'EI à l'étranger au moment où l'EI dans le jurd veut un accord. »
« La grande réalisation qui a été accomplie jusque-là est le résultat du triptyque armée-peuple-résistance, auquel on ajoute l'armée syrienne », a dit Hassan Nasrallah.
Liban - Otages militaires
Nasrallah : L’exécution de tout accord avec l’EI doit passer par Damas
Le secrétaire général du Hezbollah met en avant une nouvelle équation : « Peuple-armée-résistance-armée syrienne ».
OLJ / le 25 août 2017 à 00h00
commentaires (7)
RECUPERONS AVANT LES LIBANAIS QUI CROUPISSENT DANS LES GEOLES SYRIENNES DES ANCIENS MASSACREURS DE NOS SOLDATS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
LA LIBRE EXPRESSION
16 h 59, le 25 août 2017