La demande des Libanais sur le marché immobilier a augmenté de 20,2 % au deuxième trimestre 2017 par rapport au trimestre précédent, à une moyenne mensuelle de 52,3 points, selon le dernier indice de la demande sur le marché de l'immobilier de la Byblos Bank. L'indice se base sur les données d'un sondage mensuel auprès de 1 200 Libanais. Seuls 5,9 % des Libanais ont déclaré au deuxième trimestre planifier d'acheter ou de construire un bien immobilier dans les six prochains mois. Cette proportion s'élevait à 3,4 % fin mars 2017.
« Les Libanais ayant l'intention d'acquérir un bien immobilier ont besoin d'un environnement propice pour effectuer de réels achats », a commenté le directeur du département de recherche de la Byblos Bank, Nassib Ghobril, cité dans un communiqué. Il a ainsi mis en garde contre l'introduction de nouvelles taxes dans le secteur immobilier – votées en juillet au Parlement pour financer le relèvement de la grille des salaires de la fonction publique – qui pourraient retarder une reprise de son activité. Une de ces mesures prévoit par exemple une taxation de 15 % sur les plus-values immobilières réalisées par les particuliers
Au niveau des régions, c'est au Mont-Liban que la demande sur le marché de l'immobilier est la plus élevée au deuxième trimestre, suivi par le Liban-Nord, Beyrouth, la Békaa, et le Liban-Sud. Seuls ce dernier (-57,6 %) et la Békaa (-25,6 %) ont enregistré une baisse de la demande par rapport au trimestre précédent, contre des hausses respectives de 45,5 %, de 39,6 %, et de 29,3 % dans Beyrouth, le Liban-Nord et le Mont-Liban.
La demande des ménages sur le trimestre a augmenté chez les Libanais quel que soit leur niveau de revenu, a indiqué le communiqué.
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