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Culture - Festival de Tyr

Jamal Aboul-Hosn, faiseur de son et de lumière

Coup d'envoi avec le compositeur claviériste et son spectacle haut en couleur (et en musique).

Jamal Aboul-Hosn sur la scène de l’hippodrome romain de Tyr.

Ce soir, l'hippodrome de Tyr accueillera de nouveau Jamal Aboul-Hosn et son spectacle Tyre, a city of memory and dreams (Tyr, une ville de mémoire et de rêves), présenté en avant-première jeudi soir lors de l'inauguration du festival de la ville, présidé par Randa Berry.

Connu pour avoir mis en place la première classe de composition assistée par ordinateur au Conservatoire libanais national supérieur de musique, le compositeur et artiste audiovisuel s'est produit pendant près de deux heures, jeudi, au milieu des ruines de la cité millénaire. Le spectacle retraçait l'histoire de Tyr et chantait la gloire de son patrimoine culturel et de ses merveilles archéologiques.

Au piano, accompagné de l'Orchestre symphonique du conservatoire sous la direction de Garo Avessian et de la chorale al-Fayhaa, Jamal Aboul-Hosn a interprété plusieurs de ses compositions ainsi que des grands airs de la musique libanaise de Melhem Barakat, Sabah ou encore Majida el-Roumi.

L'artiste expérimente, mélange les influences et les genres musicaux, fait dialoguer les médiums à loisir dans une profusion de notes et de couleurs. À la performance musicale s'ajoutait un spectacle visuel, exploitant au maximum le cadre exceptionnel du festival. Trois écrans géants disposés entre les pierres antiques diffusaient des images de la ville entrecoupées d'animations 3D plus psychédéliques, calquées sur les rythmes entraînants des compositions d'Aboul-Hosn. À ces jeux de son s'ajoutaient des jeux de lumière, des lasers, des séquences de danse, de la poésie et même de la peinture en direct, garantissant une expérience sensorielle totale et grisante. L'artiste est à nouveau donc attendu à Tyr ce samedi soir, pour un spectacle qui promet d'être tout aussi surprenant et hétéroclite.

À signaler que les concerts de ce festival sont retransmis en simultané sur Webendirect.com.

 

• Au programme du festival de Tyr, la troupe de flamenco Carmen Motta les 28 et 29 juillet, Waël Jassar le 4 août, Cheb Khaled le 5 août et une soirée poétique le 6 août.

Ce soir, l'hippodrome de Tyr accueillera de nouveau Jamal Aboul-Hosn et son spectacle Tyre, a city of memory and dreams (Tyr, une ville de mémoire et de rêves), présenté en avant-première jeudi soir lors de l'inauguration du festival de la ville, présidé par Randa Berry.
Connu pour avoir mis en place la première classe de composition assistée par ordinateur au Conservatoire libanais...

commentaires (1)

la specificite du liban :::guerre et festival font bon menage,,,qui dit mieux

michel raphael

06 h 02, le 22 juillet 2017

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Commentaires (1)

  • la specificite du liban :::guerre et festival font bon menage,,,qui dit mieux

    michel raphael

    06 h 02, le 22 juillet 2017

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