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À La Une - Web série

Les Sœurs, femmes cachées du jihad : L'histoire sans fin (épisode 7)

Pour comprendre les arcanes du recrutement en ligne de femmes par Daech, France 24 et Slate ont créé de faux profils sur internet. image tirée du web documentaire de France 24 "Les femmes cachées du jihad". Capture d'écran

Le 1er juillet dernier, alors que l'armée irakienne affrontait un tout dernier carré de jihadistes retranchés dans la vieille ville de Mossoul, 17 attentats suicide étaient perpétrés. Dont quatre, aux abords de la mosquée al-Nouri, par des femmes kamikazes mêlées au flot de réfugiés. "Le recours par l'organisation État islamique aux femmes et aux enfants dans les combats, redouté depuis le début de l'offensive sur Mossoul en octobre 2016, s'est systématisé dans les dernières semaines de la bataille de Mossoul'', écrivait, le 3 juillet, Hélène Sallon, correspondante pour Le Monde à Mossoul. "Dans le quartier de Zinjili, au nord de la vieille ville, en mai et en juin, les hommes d'Isof-1 (la première division des forces antiterroristes irakiennes) ont trouvé face à eux sept femmes combattantes armées de mitraillettes, qui se sont battues jusqu'à la mort", ajoutait-elle.

Si elles étaient le rouage central d'une "véritable politique nataliste", comme le soulignait en septembre 2016 un rapport de l'Assemblée nationale française sur "les moyens de Daech" (Éditions des Équateurs), les femmes ont vu, avec l'affaiblissement de Daech sur le terrain, leur rôle "offensif" renforcé.

En Syrie ou en Irak, mais aussi à l'étranger. C'est également en septembre 2016 qu'était démantelé, en France, un "commando terroriste composé de jeunes femmes totalement réceptives à l'idéologie mortifère de Daech", pour reprendre les propos du procureur de la République de Paris, François Molins. Un commando "téléguidé" par des jihadistes de l'EI depuis la Syrie, précisait-il.

Un des outils de recrutement et de radicalisation des femmes en Europe ou ailleurs est internet. Selon une étude du think tank espagnol Real Instituto Elcano à partir de données judiciaires et policières, la moitié (55%) des femmes embrassant l'idéologue daechiste ont été radicalisées au moins en partie sur Internet.

C'est ce processus de radicalisation et de recrutement en ligne que des journalistes de France 24, en partenariat avec le pure player Slate, ont exploré. Le résultat de cette enquête, qui fait suite à un documentaire intitulé "Les sœurs" produit par France 24 et Envoyé Spécial, est une web série diffusée en juin. Une série de sept épisodes chocs, intitulée "Les femmes cachées du jihad".

Pour décrypter les arcanes de ce processus de recrutement en ligne, deux journalistes ont créé de faux profils sur Facebook et Twitter. "En quelques clics se dévoile un univers codé. Sachant la Toile surveillée par les services de renseignement, les "sœurs" ne se laissent pas facilement approcher. L'objectif, pour les journalistes : comprendre les codes et gagner leur confiance", explique France 24.

 

Voici le septième épisode de cette web série :  L'histoire sans fin

 

 

 

Voir le 1er épisode : Les Sœurs, femmes cachées du jihad : Devenir une sœur de la "Dawla"

Voir le 2e épisode : Les Sœurs, femmes cachées du jihad : Malika el Aroud, la grande soeur

Voir le 3e épisode : Les Sœurs, femmes cachées du jihad : Souad Merah

Voir le 4e épisode : Les Sœurs, femmes cachées du jihad : Profilage

Voir le 5e épisode : Les Sœurs, femmes cachées du jihad : Interception téléphonique

Voir le 6e épisode : Les Sœurs, femmes cachées du jihad : Kounia = Pseudo 

 

 

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