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Moyen Orient et Monde - Attaque

Deux policiers israéliens tués par balles à Jérusalem, les trois attaquants abattus

Les forces de sécurité israéliennes montent la garde devant l’une des entrées de l’esplanade des Mosquées, hier. Ahmad Gharabli/AFP

Trois Arabes israéliens ont tué hier par balles deux policiers israéliens dans la Vieille Ville de Jérusalem, avant d'être abattus sur l'esplanade des Mosquées, un des incidents les plus graves dans ce secteur au cœur du conflit israélo-palestinien. Selon la police, un troisième policier a été légèrement blessé.
Selon la police et le Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien, les trois assaillants sont des Arabes israéliens, originaires de la ville de Oum el-Fahm (Nord). Vers 07h00 heure locale, ils ont ouvert le feu sur des policiers près d'une porte de la Vieille Ville avant de s'enfuir vers l'esplanade des Mosquées où ils ont été abattus par les forces de l'ordre, selon la police.
Cette esplanade, troisième lieu saint de l'islam, a été fermée après l'attaque anti-israélienne par la police qui a également annulé les prières du vendredi sur ce site ultrasensible situé à Jérusalem-Est annexée et occupée par Israël. Des centaines de musulmans ont prié sur les trottoirs à l'extérieur des différentes portes de la Vieille Ville.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé dans un communiqué que l'esplanade des Mosquées resterait fermée au moins jusqu'à dimanche. « C'est en fonction d'une estimation qui sera faite dimanche sur la situation de la sécurité sur le mont du Temple (l'esplanade des Mosquées) que le site sera rouvert de façon graduelle pour les fidèles et les visiteurs », a ajouté le Premier ministre.
Pour tenter d'éviter une escalade, M. Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas ont eu une conversation téléphonique, un entretien rare depuis la suspension des négociations de paix en 2014. M. Abbas a exprimé « son rejet de tout acte de violence d'où qu'il vienne » alors que M. Netanyahu « a appelé au calme ».
Quelques heures après l'attaque, la police israélienne a brièvement interpellé le mufti de Jérusalem, Mohammad Hussein, avant de le libérer. Un de ses fils, Ahmad, a précisé que son père avait été interrogé « par les policiers sur ce qu'ils ont qualifié d'incitation à la violence à propos de son appel lancé aux musulmans à venir à Jérusalem », pour dénoncer la fermeture de l'esplanade.
Dans ce contexte, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre une flambée de violence. Il a condamné l'attaque et appelé « tout le monde à agir de manière responsable pour éviter une escalade ».

Source : AFP

Trois Arabes israéliens ont tué hier par balles deux policiers israéliens dans la Vieille Ville de Jérusalem, avant d'être abattus sur l'esplanade des Mosquées, un des incidents les plus graves dans ce secteur au cœur du conflit israélo-palestinien. Selon la police, un troisième policier a été légèrement blessé.Selon la police et le Shin Beth, le service de sécurité intérieure...

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