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Culture - Festival de Baalbeck

Quand la citadelle au grand cœur enlace son passé et son présent

La nuit de Baalbeck transmet le flambeau à sa jeunesse dans une fête conjuguant passé et présent. Press Photo Agency

Plus de cent artistes, entre musiciens (l'orchestre magnifique d'Élie el-Alia), danseurs et chanteurs, ont célébré avec joie et flamboyance les soixante ans des Nuits libanaises.
Ces concerts, dédiés aux talents locaux et lancés dans le cadre du Festival de Baalbeck il y a un demi-siècle et une décennie, ont porté au firmament des grands noms de la chanson et du spectacle tels que Fayrouz, Sabah, Nasri Chamseddine, Wadih el-Safi ou Roméo Lahoud. Grand revival de ces Nuits hier soir, en ouverture de l'édition 2017 des festivités.

Sous la houlette de Gérard Avédissian en parfait metteur en scène et maître de cérémonie, la pétillante showgirl Aline Lahoud, la romantique et sensuelle Brigitte Yaghi et le toujours classique Rami Ayach ont interprété en solo, mais aussi sous forme de medleys, les chansons les plus célèbres du répertoire libanais produites par le Festival. Du classique (Chou fi khalf al-bahr) au badawi (Diki ya rababa), en passant par le populaire (Zakfi ya chabab) et le pot-pourri occidental, ils ont ressuscité plus d'une trentaine de compositions du folklore du pays du Cèdre. De la dabké à la danse contemporaine, de la tradition à la contemporanéité, avec pour toile de fond des arabesques, des motifs psychédéliques et des paysages du Liban, les trois jeunes chanteurs ont réanimé le passé en lui donnant un souffle nouveau. Une fête de la jeunesse dans le respect de la tradition.


(Lire aussi : Que la fête de la jeunesse et du renouveau commence)

 

La passation des flambeaux, allumés au début du spectacle, pour témoigner de la transmission du legs, pour espérer que la flamme demeure vive et ardente dans les années à venir, à l'ombre d'un temple de Bacchus au cœur énorme. Et un espoir, un vœu soufflé sous ces étoiles : que le Liban demeure, comme le dit la chanson, « un morceau de ciel », voire un coin de paradis.

En fin de spectacle, la présidente du comité du Festival, Nayla de Freige, a rendu un hommage vibrant à Roméo Lahoud, l'homme de spectacle qui a beaucoup donné à Baalbeck et à la production musicale libanaise. D'une voix étreinte par l'émotion, ce dernier a remercié les spectateurs qu'il a appelés « mes frères ». Une douce et belle soirée qui prélude à une programmation intéressante et à de beaux jours à venir pour la musique...

 

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