Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

L'armée allemande "prête à un transfert" d'Incirlik

L'armée allemande est "prête à un transfert" de la base turque d'Incirlik vers celle d'Azraq, en Jordanie, a annoncé lundi la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, après l'échec des discussions germano-turques à ce sujet.

"Il est inacceptable que nos députés ne puissent visiter les soldats", a martelé cette proche de la chancelière Angela Merkel, alors que le gouvernement turc a maintenu lundi son interdiction faite aux parlementaires allemands de rendre visite aux forces déployées à Incirlik.

Le conseil des ministres allemand va donc "discuter et décider" mercredi d'un éventuel déménagement des quelque 280 militaires concernés, ainsi que de 10.000 tonnes de matériel réparties dans environ 200 conteneurs, a annoncé Mme Von der Leyen.

"Nous sommes prêts à un transfert", a-t-elle indiqué, rappelant avoir "trouvé une alternative comparable" avec la base jordanienne d'Azraq et avoir reçu le soutien du roi Abdallah II de Jordanie.

Mais le déplacement des forces allemandes "impliquera naturellement une interruption de nos interventions aériennes" auprès de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique, objet de la présence allemande à Incirlik, a-t-elle averti.

La ministre de la Défense a visé une reprise "dans les deux ou trois semaines" des vols de l'avion ravitailleur allemand, et un délai de deux à trois mois pour les missions de reconnaissance des avions Tornado au-dessus des territoires contrôlés par les jihadistes.

Depuis l'interdiction décrétée par la Turquie à la mi-mai, ce dossier a provoqué un regain de tension entre Ankara et Berlin. Les relations de ces deux partenaires au sein de l'Otan s'étaient déjà nettement dégradées au cours des derniers mois, notamment depuis le putsch manqué du 15 juillet.

L'armée allemande est "prête à un transfert" de la base turque d'Incirlik vers celle d'Azraq, en Jordanie, a annoncé lundi la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, après l'échec des discussions germano-turques à ce sujet.
"Il est inacceptable que nos députés ne puissent visiter les soldats", a martelé cette proche de la chancelière Angela Merkel, alors que le...