Un cessez-le-feu mis en place pour évacuer des civils de Marawi, ville du sud de l'archipel des Philippines occupée partiellement par des rebelles islamistes depuis treize jours, ne s'est pas révélé concluant dimanche.
Des tirs ont retenti durant la trêve censée durer quatre heures et seulement 134 habitants ont pu étre évacués, loin du millier auquel s'attendait le gouvernement.
Le président Rodrigo Duterte a prédit samedi que le siège serait terminé dans trois jours environ.
Environ 400 rebelles islamistes ont envahi Marawi le 23 mai, après l'échec d'une opération militaire visant à capturer leur chef, Isnilon Hapilon.
Les combats dans cette ville de 200.000 habitants, sur l'île de Mindanao, ont fait 38 morts dans les rangs des forces de sécurité, ainsi que 38 civils, selon un bilan fourni dimanche.
En outre, 120 insurgés du groupe Maute, qui a prêté allégeance à l'organisation Etat islamique, ont été tués. Une quarantaine de combattants étrangers leur prêtent main forte, selon le gouvernement de Manille.
L'armée a expliqué que la reprise des secteurs tenus par les rebelles étazit plus longue que prévu car les insurgés se servent de femmes et d'enfants comme boucliers humains.
Des tirs ont retenti durant la trêve censée durer quatre heures et seulement 134 habitants ont pu étre évacués, loin du millier auquel s'attendait le gouvernement.
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