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Liban - Associations

Quand une coalition naît sous le signe du littoral libanais

Quelque 24 groupes s'associent et s'organisent pour sauver ce qui reste de la côte libanaise.

La coalition lancée le week-end dernier à Ramlet el-Baïda par la société civile. Photo fournie par la coalition

Ils étaient nombreux à œuvrer pour sauver (ce qui reste) du littoral libanais. Depuis ce week-end, quelque 24 ONG, groupes, coopératives, campagnes... font face ensemble à ce qui est indéniablement devenu une volonté de mainmise sur l'ensemble de la côte. Et, pour la première fois, les écologistes s'unissent aux pêcheurs, dont plusieurs coopératives sont représentées. La coalition a été officiellement annoncée ce week-end au cours d'un rassemblement à Ramlet el-Baïda, l'emblématique plage de sable de Beyrouth, en présence d'un représentant du ministère de l'Environnement.

Dans le collimateur de cette nouvelle coalition, on retrouve toutes les problématiques pour lesquelles ces ONG ont milité si longtemps, notamment le droit d'accès libre au littoral, la revalorisation écologique de ce milieu naturel fragile, le développement des activités socio-économiques en relation avec la mer (notamment la pêche, durement éprouvée par la dégradation du milieu marin) et les empiétements contre le domaine public maritime sur tout le littoral.

Ces problématiques sont les mêmes depuis des années. Que changerait donc le regroupement de ces formations dans une même coalition? Ali Darwiche, président de Green Line (une association incluse dans la coalition), indique à L'OLJ que « la particularité de ce rassemblement, c'est qu'il regroupe des personnes et des groupes de toutes les régions sur le littoral, du Nord au Sud ». « Cela facilitera, à l'avenir, le contrôle, le suivi, l'acquisition de documents ainsi que la mobilisation si nécessaire, explique-t-il. Le contact direct avec les différentes régions nous sera d'une grande aide. »

 

(Lire aussi : Le World Monument Watch à la rescousse de Dalieh et du palais Hneiné, à Beyrouth)

 

Qu'apportera aux écologistes cette association avec les pêcheurs ? « Ce sont les catégories les plus lésées par la dégradation du milieu marin, souligne Ali Darwiche. Il s'agit de milliers de personnes dont la vie dépend de la mer. Avec eux, nous aurons davantage d'informations qui circulent. De plus, leur présence dans la coalition encouragera leur sensibilisation : il est important pour nous qu'ils s'éloignent quelque peu de l'influence des partis et reconnaissent l'intérêt général de la protection de la mer. »

Comment se déroulera le travail au sein d'un si grand groupe ? « La coordination est déjà assurée par certaines personnes au sein du groupe, des militants qui croient dur comme fer qu'il faut bâtir sur ce rassemblement pour une action efficace », dit-il, estimant que des plateformes digitales pourraient voir le jour. Ali Darwiche, un militant de longue date, ne peut ignorer que d'autres rassemblements à caractère environnemental s'étaient heurtés, par le passé, à des difficultés de coordination qui avaient mis un terme à ces initiatives ou les avaient vidées de leur sens. Croit-il qu'il sera possible d'éviter ces écueils ? « J'aimerais penser que nous avons appris de nos erreurs passées, répond-il. Dans tous les cas, il faut reconnaître que la situation a évolué, que nous avons atteint un point de non-retour, notamment au niveau des empiétements sur le littoral. Et, surtout, la relation entre la population et ses dirigeants s'est nettement détériorée, ce qui renforce le mouvement de protestation. »

 

(Pour mémoire : Les ONG se mobilisent pour l’invalidation d’un décret et la municipalité oublie ses droits)

 

Par quels moyens la coalition compte-t-elle appuyer les initiatives déjà en cours, comme le recours présenté auprès du Conseil d'État par Green Line et l'Agenda légal concernant un chantier à Ramlet el-Baïda ? « Il est clair qu'il y aura une possibilité de mobilisation accrue et plus prompte qu'avant, assure Ali Darwiche. Dans tous les cas, c'est un groupe qui a été conçu non pour dénoncer seulement les atteintes à l'environnement, mais pour lutter en politique contre une gestion désastreuse du littoral qui a prévalu durant des dizaines d'années. »

 

Pour mémoire

Qui du béton ou du patrimoine l’emportera?

Dalyeh, un site menacé, selon le Fonds mondial des monuments

Ils étaient nombreux à œuvrer pour sauver (ce qui reste) du littoral libanais. Depuis ce week-end, quelque 24 ONG, groupes, coopératives, campagnes... font face ensemble à ce qui est indéniablement devenu une volonté de mainmise sur l'ensemble de la côte. Et, pour la première fois, les écologistes s'unissent aux pêcheurs, dont plusieurs coopératives sont représentées. La coalition a...

commentaires (6)

Quelque 24 groupes s'associent et s'organisent pour sauver ce qui reste de la côte libanaise LA COTE DES TOUS LES PAYS FONT PARTIE DE LEUR TERRITOIRE MARITIME INALIENABLE SAUF AU LIBAN OU ILS SONT DEVENUS COMME PAR ENCXHANTEMENT DES PROPRIETES INDIVIDUELLES, SOIT EN ARNAQUANT LE CADASTRE SOIT EN LES OCCUPANT PAR LA FORCE DES PARRAINS DES MAFFIAS REGIONALES BHABBAK YA LOUBNAN DISAIT LA CHANTEUSE TOUS LES LIBANAIS AIMENT LE LIBAN,LE PECHEUR AUI CHASSE AL DYNAMITE, LE DEPUTE MINISTRE QUI RONGE LES MONTAGNES AU MOYEN DE SES CARRIERES, LLE CHASSEUR QUI DECIME LES CIGOGNES , LE POLITICIEN QUI PILLE LE TRESOR NATIONAL , LE BUSINESSMAN DUBETON ET DU CIMENT QUI TRANSFORMENT LES VILLES DANS LESQUELLES ILS OPERENT EN DECORS DE FILMS D'HORREUR, L'INDUSTRIEL QUI DEVERSE SES DECHETS TOXIQUES DANS LE LITANI LES MUNICIPALITEES QUI ORIENTENT LEURS EGOUTS VERS LES NAPPES PHREATIQUES ET LES VALLEES LE MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT DEVENU LE PIRE ENNEMI DE LA NATURE ET DE L'ENVIRONNEMENT JOSPIN DANS LES GUIGNOLS NE FAIT QUE REPETER "pays de merde" QUE DIRAIT IL S'IL VIVAIT AU LIBAN?

Henrik Yowakim

19 h 02, le 30 mai 2017

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Commentaires (6)

  • Quelque 24 groupes s'associent et s'organisent pour sauver ce qui reste de la côte libanaise LA COTE DES TOUS LES PAYS FONT PARTIE DE LEUR TERRITOIRE MARITIME INALIENABLE SAUF AU LIBAN OU ILS SONT DEVENUS COMME PAR ENCXHANTEMENT DES PROPRIETES INDIVIDUELLES, SOIT EN ARNAQUANT LE CADASTRE SOIT EN LES OCCUPANT PAR LA FORCE DES PARRAINS DES MAFFIAS REGIONALES BHABBAK YA LOUBNAN DISAIT LA CHANTEUSE TOUS LES LIBANAIS AIMENT LE LIBAN,LE PECHEUR AUI CHASSE AL DYNAMITE, LE DEPUTE MINISTRE QUI RONGE LES MONTAGNES AU MOYEN DE SES CARRIERES, LLE CHASSEUR QUI DECIME LES CIGOGNES , LE POLITICIEN QUI PILLE LE TRESOR NATIONAL , LE BUSINESSMAN DUBETON ET DU CIMENT QUI TRANSFORMENT LES VILLES DANS LESQUELLES ILS OPERENT EN DECORS DE FILMS D'HORREUR, L'INDUSTRIEL QUI DEVERSE SES DECHETS TOXIQUES DANS LE LITANI LES MUNICIPALITEES QUI ORIENTENT LEURS EGOUTS VERS LES NAPPES PHREATIQUES ET LES VALLEES LE MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT DEVENU LE PIRE ENNEMI DE LA NATURE ET DE L'ENVIRONNEMENT JOSPIN DANS LES GUIGNOLS NE FAIT QUE REPETER "pays de merde" QUE DIRAIT IL S'IL VIVAIT AU LIBAN?

    Henrik Yowakim

    19 h 02, le 30 mai 2017

  • Enfin, des ONG et autres groupes vont tenter de sauver ce qui reste du littoral libanais. Permettez-moi de parler de ce que je connais : Jusqu'à 1975, il n'y avait qu'une seule station balnéaire dans la baie de Jounieh. Aujourd'hui on ne construit plus pour la simple raison qu'il n'y a plus de places disponibles. La saturation est totale. Par miracle, il reste une plage de galets entre "Les Tamaris" et l'ancienne bifurcation de Casino, que ses propriétaires s'obstinent à garder vierge de tout occupant. Je souhaiterais que l'Etat l'acquiert immédiatement avant qu'il ne soit trop tard !

    Un Libanais

    16 h 24, le 30 mai 2017

  • Quelque 24 groupes s'associent et s'organisent pour sauver ce qui reste de la côte libanaise LA COTE LIBANAISE EST DEVENUE DEPUIS LONGTEMPS UNE ENTRECOTE QUE SE PARTAGENT LES BOUCHERS DU POUVOIR ET LEURS APPRENTIS CES BOUCHERS SE FOUTENT DES ASSOCIATIONS CIVILIES COMME D'UNE POMME DEVOREURS DU PAYS ,CHARCUTIERS ET RONGEURS DE LA NATURE QU'ILS ONT GRIGNOTEE DANS TOUTES LES REGIONS GRACE A LEURS CARRIERES ILS CONTINUERONT LEURS CARNAGES JUSQU'A LA TOTALE DESTRUCTION DE LA NATURE ET DE L'ENVIRONNEMENT ET APRES EUX LE DELUGE. SAUF SI LES LIBANAIS SE DECIEDENT A LES CHASSER DE LEURS BOUCHERIES AU MOYEN DE LA DESOBEISSANCE CIVILE.

    Henrik Yowakim

    15 h 26, le 30 mai 2017

  • ESPERONS A QUELQUE CHOSE DE SERIEUX QUI DEMANDERA DES COMPTES A TOUS LES ABUS ET ACCAPAREMMENTS DE LITTORAL DEPUIS LA GUERRE CIVIVE ET JUSQU,AUJOURD,HUI...

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 22, le 30 mai 2017

  • Courage, on vous soutient!

    Sabine Chamoun

    10 h 13, le 30 mai 2017

  • Bravo!!! Enfin!

    Chahrouri Fadi

    07 h 12, le 30 mai 2017

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