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Économie - Investissement

Les banques arabes appelées à financer la reconstruction dans la région

« La taille des chantiers de reconstruction requis dans le monde arabe exige premièrement une coopération entre la totalité des secteurs bancaires arabes », a affirmé M. Hariri. Photo Dalati & Nohra

Le Premier ministre, Saad Hariri, a appelé hier les banques arabes à une coopération interbancaire arabe et des partenariats public-privé afin de financer la reconstruction de plusieurs États de la région, en proie actuellement à de violents conflits armés. Il s'exprimait à l'occasion de l'inauguration du Forum pour le financement de la reconstruction, après les transformations arabes, organisé par l'Union des banques arabes (UAB) et l'Union internationale des banquiers arabes à Beyrouth.
« De la Syrie à l'Irak, en passant par la Libye et le Yémen, tous ces pays devront renaître de nouveau et tôt ou tard se reconstruire. La valeur totale des chantiers de reconstruction dans ces quatre pays arabes est évaluée non pas à des dizaines, mais à des centaines de milliards de dollars », a affirmé M. Hariri. « L'approche libanaise consiste à transformer cette crise en opportunité, à transformer une catastrophe en un espoir », a-t-il assuré.

Partenariats public-privé
« La taille des chantiers de reconstruction requis dans le monde arabe exige premièrement une coopération entre la totalité des secteurs bancaires arabes », a encore dit M. Hariri, avant d'insister sur la « nécessité de mettre en place des partenariats public-privé, particulièrement pour le développement des infrastructures, puisqu'ils représentent le pilier essentiel d'une croissance économique. Nous préparons la loi sur les partenariats public-privé, qui assurera le cadre réglementaire nécessaire à l'investissement des liquidités disponibles dans le secteur bancaire », a-t-il ensuite précisé. « Les banques arabes disposent des ressources financières et humaines, mais ont encore besoin d'un retour de la stabilité et de la sécurité, ainsi que de stratégies gouvernementales adéquates », a déclaré de son côté le président du conseil d'administration de l'UAB et PDG du Crédit libanais, Joseph Torbey.
L'importance de la participation des États arabes au financement de ce processus de reconstruction a également été soulignée par le gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé. « Le régime bancaire mondial, à la lumière des accords de Bâle III, pourra difficilement financer seul la reconstruction des pays arabes traversés par des guerres », a-t-il prévenu avant de plaider pour que « chaque État constitue ses propres moyens (de financement) ». « Si le Liban a pu compter sur un soutien extérieur, international et arabe, la première source de financement dont il disposait était celle du secteur bancaire local et de la Banque du Liban », a-t-il illustré.
Le président de la Fédération des Chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture au Liban (FCCIAL), Mohammad Choucair, a pour sa part mis l'accent sur le savoir-faire du secteur privé libanais, « qui est prêt à participer à la reconstruction ». « Nous avons déjà commencé à nouer de grands partenariats avec des organismes privés internationaux et arabes, dotés des capacités nécessaires face à l'immense projet de reconstruction », s'est réjoui M. Choucair.

K. O.

Le Premier ministre, Saad Hariri, a appelé hier les banques arabes à une coopération interbancaire arabe et des partenariats public-privé afin de financer la reconstruction de plusieurs États de la région, en proie actuellement à de violents conflits armés. Il s'exprimait à l'occasion de l'inauguration du Forum pour le financement de la reconstruction, après les transformations arabes,...

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