Rechercher
Rechercher

À La Une - repère

Limogeage du chef du FBI : les explications successives de la Maison Blanche

Voici les explications successives fournies par le président américain Donald Trump et la Maison Blanche depuis l'annonce soudaine du limogeage de James Comey, directeur du FBI, mardi soir.

Manifestation en Californie, le 10 mai 2017, contre le limogeage de James Comey, directeur du FBI, par Donald Trump. AFP / DAVID MCNEW

- Mardi soir
"Cher Directeur Comey" : Donald Trump écrit à James Comey en y joignant une lettre du ministre de la Justice Jeff Sessions recommandant le limogeage du directeur du FBI, et une lettre du numéro deux de la Justice Rod Rosenstein énumérant des manquements reprochés au haut policier dans l'affaire des emails d'Hillary Clinton en 2016.
"J'ai accepté leur recommandation et vous êtes, par la présente, démis de vos fonctions, à effet immédiat", écrit Donald Trump.
Peu après, le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer dit à des journalistes que le numéro deux de la Justice, Rod Rosenstein, avait de lui-même décidé d'envoyer sa note sur M. Comey au président.

 

(Lire aussi : « Le massacre du mardi soir » de Trump)

 

- Mercredi
Le vice-président Mike Pence explique que "le président Trump a pris la bonne décision au bon moment d'accepter la recommandation du ministre adjoint de la Justice et du ministre de demander la mise à pied (...) du directeur du FBI".
A la Maison Blanche, la porte-parole Sarah Huckabee Sanders annonce que les deux responsables de la Justice ont rencontré Donald Trump lundi. Pendant cette réunion, ils lui auraient fait une recommandation orale, et M. Trump leur aurait demandé de la consigner par écrit.
A la question de savoir si c'est Rod Rosenstein qui avait entrepris de réévaluer la position de M. Comey, elle a répondu : "Absolument". Mais elle précise que le dirigeant envisageait depuis son arrivée au pouvoir de faire partir le directeur. "Le président ne lui faisait plus confiance depuis des mois", dit-elle. "Il y avait une érosion de la confiance".

 

(Lire aussi : Trump amende la version officielle du limogeage du directeur du FBI)

 

- Jeudi
Dans un entretien à la chaîne NBC, le président Trump déclare : "J'allais le limoger quelles que soient les recommandations". "C'est un hâbleur, un fanfaron", ajoute-t-il.
Peu après, sa porte-parole Sarah Huckabee Sanders précise qu'une audition de James Comey au Congrès, mercredi dernier, fut "la dernière goutte"; le directeur avait alors évoqué à nouveau l'affaire Clinton.
"La recommandation du ministre adjoint de la Justice a renforcé sa décision", déclare Mme Huckabee Sanders.

Dans le même entretien à NBC, le président américain admet qu'il a demandé trois fois au directeur du FBI s'il était visé par une enquête sur des liens avec la Russie.
"Je lui ai demandé. J'ai dit +Si c'est possible, pouvez-vous me dire s'il y a une enquête sur moi?+ Il a dit qu'il n'y avait pas d'enquête sur moi", a-t-il expliqué, en référence aux investigations en cours sur des liens entre des proches du président américain et la Russie durant la campagne électorale de 2016.

 

 

Repère
Limogeage par Trump du chef du FBI : ce qu'il faut savoir

 

Portrait
James Comey, l'enquêteur en chef déchu par Trump

 

Pour mémoire
Le chef du FBI se défend d'avoir influencé la présidentielle américaine

Hillary Clinton : "Je serais présidente" sans les piratages russes et le FBI

- Mardi soir "Cher Directeur Comey" : Donald Trump écrit à James Comey en y joignant une lettre du ministre de la Justice Jeff Sessions recommandant le limogeage du directeur du FBI, et une lettre du numéro deux de la Justice Rod Rosenstein énumérant des manquements reprochés au haut policier dans l'affaire des emails d'Hillary Clinton en 2016."J'ai accepté leur recommandation et vous...
commentaires (1)

QUI MENT DANS TOUTE CETTE AFFAIRE ET POURQUOI ? QUI A PEUR DES INVESTIGATIONS ?

LA LIBRE EXPRESSION

14 h 38, le 12 mai 2017

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • QUI MENT DANS TOUTE CETTE AFFAIRE ET POURQUOI ? QUI A PEUR DES INVESTIGATIONS ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 38, le 12 mai 2017

Retour en haut