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Culture - Festival

Byblos 2017 : sept concerts cet été et Elton John en décembre

Du 3 juillet au 4 août, le vieux port de Jbeil va en voir de toutes les couleurs et sonorités...

Entourant la présidente du festival de Byblos Latifé Lakkis, le ministre du Tourisme Avédis Guidanian, Lynn Tehini Kassatly, Nagi Baz, Ziad Hawat, Habib Lahoud et les artistes Oussama et Ghadi Rahbani. Press Photo

Le Festival international de Byblos propose, pour son édition 2017, un véritable kaléidoscope de musiques multiformes, à commencer par une légende pop du Dancehall, Sean Paul (le 3 juillet), puis une soirée de musique folklorique libanaise en souvenir de Philémon Wehbé et de Nasri Chamseddine (le 16 juillet). Le programme comporte également du reggae pur jus avec Julian Marley, fils du légendaire Bob Marley (le 19 juillet) ; du jazz en hommage à la grande Ella Fitzgerald avec la chanteuse Patti Austin (le 21 juillet) ; du rock alternatif avec le groupe allemand Milky Chance (le 24 juillet) ; du classique mêlé au pop rock avec le violon du véloce Ara Malikian (le 27 juillet) et clôture avec la variété française et M. Pokora dans son hommage flamboyant à Claude François (le 4 août). Last but not least, une surprise de taille mais en hors saison : Elton John, accompagné de son orchestre, donnera un concert le 10 décembre 2017 au Forum de Beyrouth.

 

(Lire aussi : Deux Libanais à l’affiche de Zouk Mikaël)

 

Ces festivités ont été annoncées hier lors d'une conférence de presse tenue sur la terrasse de l'hôtel Byblos-sur-Mer, situé sur le vieux port de la ville antique. Entourant la présidente du festival Latifé Lakkis, le ministre du Tourisme Avédis Guidanian ainsi que Lynn Téhini Kassatly, représentant le ministre de la Culture Ghattas Khoury, et Nagi Baz, producteur artistique du Festival de Byblos. Étaient également présents : le président de la municipalité de Jbeil, Ziad Hawat ; le représentant de la banque IBL, Habib Lahoud ; le caïmacam de Jbeil, Najwa Soueidan Farah ; et les artistes Oussama et Ghadi Rahbani.

Dans son mot d'accueil, Latifé Lakkis a exprimé sa joie de présenter un programme qui s'adresse à toutes les tranches d'âge et un spectacle libanais contenant une « saveur rahbanienne ». « Depuis ses tout débuts, le festival s'est donné pour objectif la promotion du Liban comme pays-phare de la culture dans le monde arabe et exemple d'ouverture vers le monde, en accueillant des artistes internationaux, a souligné Mme Lakkis. Le festival tient également à lancer des talents locaux en produisant leurs spectacles. Il vise aussi à promouvoir des sites touristiques et faire tourner l'économie du pays à travers les compagnies aériennes, les hôtels, les compagnies d'assurances, les restaurants, les sociétés qui s'occupent de l'infrastructure des concerts comme le son, la lumière, les installations des gradins, etc. »

 

(Lire aussi : Festival de Jounieh : délocalisé mais pas dénaturé)

 

Joignant sa voix à celle de ses consœurs dirigeant les grands festivals du pays, elle a regretté la hausse des taxes imposée au tarif des billets. « Cette surtaxation qui atteint aujourd'hui les 37 % est injustifiable, d'autant plus que les festivals sont des organismes qui ne cherchent pas le profit et qui bénéficient par ailleurs d'une aide de l'État », a-t-elle noté. Elle a tiré la sonnette d'alarme en affirmant qu'il sera bientôt très difficile de continuer à proposer des spectacles de qualité à des prix abordables. « Si l'on ne trouve pas de solution à ce problème, les festivals seront incapables de poursuivre leur mission », a martelé la présidente du Festival de Byblos.

À signaler que, pour la 10e année consécutive, des expositions artistiques et artisanales jalonneront les ruelles et le jardin des vieux souks de la ville, accompagnant les festivités musicales.

 

Le top 3 de la rédaction

RnB/Dancehall Sean Paul, lundi 3 juillet
Il fera l'ouverture du Festival de Byblos avec une dose extraforte d'énergie Dancehall et Rythm and Blues. Sean Paul devait venir au Liban en juillet 2006 puis en août 2012. Mais ses concerts avaient été annulés pour des raisons de sécurité. La troisième date sera-t-elle la bonne ? Nous l'espérons car cet incroyable faiseur de tubes, roi des dancefloor qui enchaîne les collaborations avec les artistes les plus hot du moment (Migos, Sia, Clean Bandit, Dua Lipa, Beyoncé, Akon), animera sans aucun doute – avec ses tubes Get Busy, Temperature, No Lie, Do you Remember, Shake That Thing ou Baby Boy, entre autres – l'une des soirées les plus festives de l'été 2017. Car, comme disait l'autre, qu'on aime ou pas, le Rn'B et le Dancehall feraient danser une chèvre.

 

Folklore libanais « Se souvenir de Nasri et de Philémon », le 16 juillet
Il ne s'agit pas là d'un hommage à Nasri Chamseddine ou Philémon Wehbé, a souligné Ghadi Rahbani qui signe, avec Marwan Rahbani, ce spectacle à haute teneur folklorique, « car les hommages se font une fois et puis s'en vont. Nous vous proposons plutôt une soirée souvenirs souvenirs, ressuscitant les moments forts des musicales rahbaniennes, avec Oussama Rahbani au piano, Rafic Ali Ahmad (récit) et Ghassan Saliba, Asma el-Mnawar et Bassima au chant, accompagnés d'un grand orchestre et d'une foule bariolée de danseurs ». Des scènes mythiques, des chansons et des dialogues seront donc restitués sur la scène de Byblos, avec, en parallèle, la projection sur écrans LED des extraits des musicales où figurent les deux artistes.

 

Pop française M. Pokora, le 4 août
En juin 2016, M. Pokora a annoncé un nouvel opus, My Way. De nombreux fans pensent qu'il s'agit d'un album de reprises de Claude François et ils ont raison. Le chanteur confirme la nouvelle fin août, en dévoilant sa reprise de Cette année-là. L'album My Way sort quant à lui le 21 octobre, quelques jours après celle de son second single, Belinda. C'est un immense succès, puisque My Way a été disque de platine en seulement dix jours.
Matt Pokora est un jeune homme pressé : parallèlement à sa tournée My Way entamée depuis mars 2017, et qui l'amènera à Byblos, il est également juré/coach dans The Voice 6 sur TF1, après l'avoir déjà été dans The Voice Kids 3 en 2016.

 

 

Trois questions à Latifé Lakkis, présidente du Festival de Byblos

 

 

 

1- Quel bilan tirez-vous de l'édition de 2016 et quelles sont vos perspectives pour celle de 2017 ?
L'année 2016 n'était pas à la hauteur de nos attentes. Le festival de Byblos a accueilli 13 000 spectateurs alors que nous en attendions 20 000. Cela nous a surpris. En 2017, nous espérons, grâce à un programme varié et touchant plusieurs tranches d'âge, attirer un très grand nombre de spectateurs. La soirée en souvenir de Philémon Wehbé et Nasri Chamseddine, concoctée par les Rahbani, ne manquera pas d'attirer les amoureux de la chanson libanaise.

2- Les jeunes continuent de se plaindre de la cherté des billets. Avez-vous prévu des tarifs et modalités « spécial jeunes » ?
Même si les spectacles nous coûtent cher (les frais s'accumulent entre cachets d'artistes, éclairage, sonorisation, construction de gradins, logistique, etc.), nous faisons toujours en sorte de proposer une gamme de billets pour toutes les bourses. Des prix de groupe sont également offerts.

3- Si vous deviez diriger pour une seule année un autre festival libanais, ce serait lequel et pourquoi ?
C'est une question embarrassante. Chaque festival a son identité propre et ses particularités. Si vous insistez, je dirai le Festival international de Baalbeck. Il possède un cachet spécial et représente le visage historique et culturel du Liban.

 

 

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