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Lifestyle - Conférence de presse

Deux Libanais à l’affiche de Zouk Mikaël

Cet été, le Festival de Zouk Mikaël se limitera à deux rendez-vous. Taillés sur mesure.

Zalfa Boueiz entourée de Mayssa Karaa et Guy Manoukian. Photo Waël Hamzeh

Conférence de presse à la Salle de Verre du ministère du Tourisme pour annoncer le programme de l'édition 2017 du Festival de Zouk Mikaël. Lequel se limitera, cette année, à deux rendez-vous avec deux artistes libanais ayant une certaine envergure régionale et internationale : le célèbre pianiste et compositeur Guy Manoukian, le 4 juillet, et l'artiste libano-américaine montante Mayssa Karaa, le 6 juillet.

Entourée du ministre hôte, Avédis Guidanian, et de la directrice de son ministère, Nada Sardouk, ainsi que du représentant du ministre de la Culture, Roger Khoury, et du (nouveau) président de la municipalité de Zouk, Élie Beaino, la présidente du festival, Zalfa Boueiz, a présenté les deux artistes qui se produiront cet été sur la scène de l'amphithéâtre romain de Zouk Mikaël. « Cette année, le festival a décidé de braquer les projecteurs sur des talents libanais qui reflètent une belle image culturelle, artistique et créative du pays du Cèdre, a-t-elle indiqué. Guy Manoukian, qui célèbre ses 25 ans de carrière, lance Journey, son nouveau concert, à Zouk Mikaël avant d'entamer une tournée internationale qui devrait se clôturer à Los Angeles.

Mayssa Karaa, talentueuse chanteuse libano-américaine, a attiré les projecteurs en 2013 grâce à son adaptation orientalisée de White Rabbit, la chanson du film American Hustle. Elle vient de faire le buzz sur les réseaux sociaux avec sa version arabisée de la chanson Comfortably Numb des Pink Floyd. Accompagnée d'All-Stars, groupe de musiciens américains issus de célèbres formations telles les Pink Floyd, Stevie Wonder ou encore David Bowie, elle présentera en avant-première au public de Zouk une performance intitulée Tasting Words, Seeing Sounds, Hearing Colors tirée de son tout premier album. »

À l'instar de ses consœurs des autres festivals, Zalfa Boueiz n'a pas manqué d'évoquer les problèmes de financement et de surtaxation auxquels est confronté le festival de Zouk. Une doléance déjà largement entendue par le ministre Avédis Guidanian. Lequel commence par lancer, sous forme de boutade : « Le ministère du Tourisme n'a malheureusement qu'un budget limité et le nombre de festivals ne fait qu'augmenter. Il faudrait que chaque 4 ou 5 festivals se regroupent pour obtenir une subvention plus conséquente. » Avant d'ajouter plus sérieusement : « Un projet de loi est en cours pour la diminution des taxes sur les festivals. Nous allons tout faire pour qu'il soit voté rapidement. » Promesse à suivre...

 

(Lire aussi : Festival de Jounieh : délocalisé mais pas dénaturé)

 

Trois questions à Zalfa Hraoui Boueiz, présidente du Festival de Zouk Mikaël

Quel bilan tirez-vous de l'édition de 2016 et quelles sont vos perspectives pour celle de 2017 ?
Les bilans de 2016 n'étaient pas très encourageants. Mais malgré toutes les difficultés, nous gardons une perspective positive pour 2017, portée par la résilience des Libanais, et leur volonté de vivre et combattre à travers la culture et la musique.

Les jeunes continuent de se plaindre de la cherté des billets de festival. Avez-vous prévu des modalités et tarifs spéciaux pour eux ?
Le Festival international de Zouk Mikaël est fier d'avoir toujours soutenu les jeunes à travers la politique de prix abordables en offrant des billets à 30 000 LL, et cela malgré les taxes très élevées imposées aux festivals, comme pour nos artistes internationaux.

Si vous deviez diriger pour une seule année un
autre festival libanais, ce serait lequel et pourquoi ?
Ce serait n'importe quel autre festival puisque, en fin de compte, l'objectif primordial de tous ces festivals est la promotion du Liban dans la région et le monde entier.

 

(Lire aussi : Le revival des Nuits libanaises à Baalbeck)

 

Les performances au programme

- 4 juillet, Guy Manoukian
Faut-il encore présenter ce musicien, compositeur, pianiste réputé ? Couronné de nombreux prix, dont The Armenian Music Award de Los Angeles et The Arab Music Award de Dubaï, deux trophées qui résument sa double appartenance, il a fait le tour des festivals du Liban ainsi que pas mal de scènes prestigieuses à l'étranger. Cette fois, il fête ses 25 ans de carrière, à Zouk – « dans la région d'où je suis originaire », affirme ce natif de Sahel Alma –, par un nouveau concert intitulé Journey. Un voyage musical dans lequel l'auteur du fameux Sahara Dunes transportera son public à travers des morceaux récents et d'autres de ses précédents opus sur les traces d'une fusion de mélodies orientales et d'arrangements modernes.

- 6 juillet, Mayssa Karaa
Installée à Los Angeles, cette chanteuse, née à Beyrouth en 1989, est diplômée du prestigieux Berklee College of Music de Boston. Son répertoire combine le classique au pop, au rock et à la musique arabe. La jeune femme brune qui adore tisser des liens entre les cultures orientale et occidentale s'est fait connaître en intégrant l'arabe dans des titres de groupes célèbres, à l'instar de White Rabbit de Jefferson Airplane ou de Comfortably Numb des Pink Floyd. Deux titres qu'elle interprétera au cours de son concert à Zouk, au cours duquel elle présentera en première mondiale son tout premier album majoritairement en anglais.

 

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