Rechercher
Rechercher

Lifestyle - Dalida et la mode

Dalida : Ses habits de lumières

Le musée du palais Galliera, à Paris, présente une exposition dédiée aux vêtements qui ont illuminé Dalida. Collection palais Galliera

L'enfant de Choubra a connu au fil de sa carrière une transfiguration prodigieuse dont ses tenues vestimentaires nous transmettent aujourd'hui la preuve tangible et reflètent les étapes. Depuis le 27 avril et jusqu'au 13 août prochain, le musée du palais Galliera, à Paris, présente une exposition dédiée aux vêtements qui ont illuminé Dalida et conservent encore un peu de sa matière stellaire. Non moins de 209 tenues y sont présentées, données au musée par son frère, Bruno Gigliotti, dit Orlando.

Avec son corps parfait et sa gestuelle glamour, Dalida était le chouchou des stylistes. À ses débuts dans les années 50, ses premières tenues sont signées Carven, une jeune maison créée en 1945, célèbre pour la fraîcheur de ses robes en coton rayé et son vichy rose. En 1958, le grand couturier Jean Dessès, qui revient des États-Unis avec des idées neuves, crée pour Dalida la robe hollywoodienne de son premier récital à Bobino. En velours rouge, comme taillée dans un rideau de scène, cette robe est un étalon : la preuve que Dalida n'a jamais changé de taille depuis ses débuts d'artiste jusqu'à sa mort tragique.

Selon le couturier libanais Rani Zakhem qui lui voue un culte et qui a dédié sa dernière collection à sa mémoire, le vestiaire de Dalida a évolué non seulement avec son époque, mais en conformité avec sa personnalité et les événements de sa vie. En 1973, six ans après le suicide de son compagnon Luigi Tenco, son répertoire porte sur des thèmes plus graves. Pierre Balmain conçoit pour elle une robe très simple en soie brodée, qu'il décline en plusieurs couleurs. Celle-ci devient en quelque sorte son uniforme.

À Balmain, se joignent Loris Azzaro et Reinhard Luthier qui entretiennent jusqu'en 1978 ce style hiératique et sobre qui la sublime. Azzaro assouplit sa posture avec du jersey. C'est aussi l'époque où Dalida s'éprend du style hippie et se construit une allure bohème, adoptant au passage le smoking Yves Saint Laurent en soirée, et le jour la saharienne, le trench et le tailleur pantalon Saint Laurent Rive Gauche.

À partir de 1978, Dalida se transforme radicalement et rejoint de plain-pied la mouvance disco. Elle adore les cuirs de Jitrois, les fourrures Révillon, ose Gaultier et fait désormais réaliser ses costumes de scène par des costumiers, notamment Michel Fresnay et Mine Barral. Strass, paillettes et tissus extensibles sont étudiés pour la mettre en lumière et faciliter les mouvements de la reine du disco qu'elle est devenue.

 

 

Lire aussi

#France 2017 : Dalida, l'édito de Ziyad MAKHOUL

« Devant Feyrouz au Piccadilly, Dalida a oublié les paroles de ses chansons... »

« Le public était le seul à lui rester fidèle »

Archives, grandes (déc)ouvertes...

 

De l'au-delà, Dalida s'est prêtée au questionnaire de La Dernière

 

Le flair, les galbes, la musique et l’accent

À la fois Bambino et Teilhard de Chardin

L'enfant de Choubra a connu au fil de sa carrière une transfiguration prodigieuse dont ses tenues vestimentaires nous transmettent aujourd'hui la preuve tangible et reflètent les étapes. Depuis le 27 avril et jusqu'au 13 août prochain, le musée du palais Galliera, à Paris, présente une exposition dédiée aux vêtements qui ont illuminé Dalida et conservent encore un peu de sa matière...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut