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Moyen Orient et Monde - Repère

La déclaration de Rome, un compromis pour sauver l’unité

Dans une déclaration solennelle aujourd'hui à Rome, pour le 60e anniversaire du traité fondateur de l'UE, les 27 vont proclamer leur unité et « avenir commun » face au Brexit. Voici les principales pommes de discorde telles qu'elles ont été accommodées dans le projet de déclaration.

Europe sociale
Toujours en proie à la crise et ferraillant avec l'Allemagne, la Grèce a demandé à ses partenaires de l'UE et créanciers une meilleure protection des droits des travailleurs grecs, qu'elle juge affaiblis par des années de sévères réformes.
Et, de fait, les dirigeants des 27 États membres et des institutions européennes s'engagent à œuvrer à une union qui « favorise le progrès économique et social ainsi que la cohésion et la convergence, tout en veillant à l'intégrité du marché intérieur ». Lors d'une réunion hier à Rome avec les partenaires sociaux européens, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a d'ailleurs assuré que les acquis sociaux de l'Union européenne s'appliquaient également à la Grèce.

L'Europe à « des rythmes différents »
L'idée d'une Europe à « plusieurs vitesses », en « cercles concentriques » ou « à géométrie variable » est sans doute le contentieux le plus disputé parmi les 27.
Paris et Berlin font partie des partisans les plus convaincus, avec le soutien affiché de pays comme l'Espagne ou l'Italie. Mais, parmi les plus réticents, les pays de l'Est et d'Europe centrale – au premier rang desquels la Pologne – craignent que ces projets ne visent en fait à les exclure du « club », en raison de leur opposition récurrente aux projets de Bruxelles, en ce qui concerne les politiques migratoires en particulier. Finalement, la déclaration de Rome ne mentionne pas une Europe à « plusieurs vitesses », mais, nuance, à des « rythmes différents ».
L'expression « tout en avançant dans la même direction » a été rajoutée dans l'ultime projet de déclaration afin de rassurer les plus hésitants. Selon des sources diplomatiques, les Polonais devraient se rallier à la déclaration et la signer.

Égalité hommes-femmes
Selon des diplomates, plusieurs pays membres ont réclamé que les mots « égalité des genres » soient enlevés de la déclaration de Rome. Au final, les 27 se prononcent en faveur d'« une union qui promeuve l'égalité entre les femmes et les hommes, et qui œuvre en faveur de droits et de l'égalité des chances pour tous ». De la même façon, à l'insistance de la France, ils s'engagent à défendre une « union qui préserve notre patrimoine culturel et favorise la diversité culturelle ».
(Source : AFP)

Dans une déclaration solennelle aujourd'hui à Rome, pour le 60e anniversaire du traité fondateur de l'UE, les 27 vont proclamer leur unité et « avenir commun » face au Brexit. Voici les principales pommes de discorde telles qu'elles ont été accommodées dans le projet de déclaration.
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