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Liban - Législatives

Hariri : Pas de rallonge du mandat de la Chambre, mais une prorogation technique de quelques mois

Pour le Premier ministre, qui a entamé hier une visite officielle au Caire, « les circonstances ne sont toujours pas propices » à une rencontre avec Hassan Nasrallah.

Le chef du gouvernement passant en revue un détachement de la garde d’honneur.

Le président du Conseil des ministres Saad Hariri a entamé hier une visite officielle de deux jours au Caire où il aura des entretiens avec le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi, le Premier ministre Sharif Ismaïl et de hauts responsables égyptiens. Il coprésidera également avec son homologue égyptien les réunions du Comité supérieur égypto-libanais.
M. Hariri est accompagné du vice-Premier ministre et ministre de la Santé, Ghassan Hasbani, des ministres de l'Éducation, Marwan Hamadé, de l'Agriculture, Ghazi Zeaïter, des Finances, Ali Hassan Khalil, de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, de la Culture, Ghattas Khoury, des Travaux publics et des Transports, Youssef Fenianos, de l'Énergie et de l'Eau, César Abi Khalil, de l'Économie et du Commerce, Raëd Khoury, ainsi que de son chef de cabinet.
Il a résumé l'ordre du jour de ses entretiens dans une interview qu'il a accordée au quotidien égyptien al-Ahram, publiée hier. La dynamisation des relations politiques dans la perspective notamment d'une coordination au sujet des dossiers régionaux comme ceux de la Syrie et de l'Irak figure en tête des sujets qui doivent être abordés, a-t-il indiqué, en citant ensuite la dynamisation des relations économiques et touristiques et l'amélioration des échanges commerciaux bilatéraux, ainsi que le développement de la coopération dans divers domaines.
Interrogé au sujet des législatives, le chef du gouvernement a jugé « impossible que le scrutin soit organisé sur base d'une nouvelle loi qui n'aura pas obtenu l'aval de tous les Libanais ». « Une loi électorale est après tout consensuelle et ne peut être imposée à aucune partie. Je peux dire que nous ne sommes pas dans une impasse et que nous avons enregistré un certain progrès en réunissant tous les points positifs dans les formules électorales proposées », a expliqué M. Hariri, en exprimant l'espoir de parvenir « dans les prochains jours à dégager une formule qui puisse servir de base pour une nouvelle loi électorale ». « Je ne suis pas pessimiste, parce que les solutions à ce problème sont nombreuses », a-t-il encore dit. Saad Hariri a été catégorique sur un point : « Il n'y aura pas une troisième rallonge du mandat de la Chambre, mais une prorogation technique de quelques mois, en attendant de pouvoir appliquer une nouvelle loi » électorale.

Les armes du Hezbollah
Prié de commenter les divisions libanaises par rapport aux armes du Hezbollah, le chef du gouvernement a affirmé que la position de son parti, le courant du Futur, demeure inchangée par rapport à cette question. « Nous nous opposons à toutes armes autres que celles de l'armée. Malheureusement, ce dossier reste une source fondamentale de division et d'affaiblissement de l'État, mais nous espérons toujours le régler dans le cadre du dialogue », a-t-il dit, avant de critiquer l'engagement militaire du Hezbollah en Syrie. S'il a reconnu une « convergence de vues avec la formation chiite autour du maintien de la stabilité dans le pays, du rejet de toute discorde sunnito-chiite et de la quête de solutions aux problèmes qui intéressent les Libanais, notamment au niveau socio-économique », Saad Hariri n'en a pas moins considéré comme inopportunes, pour le moment, des retrouvailles avec le chef du parti de Dieu, Hassan Nasrallah. « Je crois que les circonstances ne sont pas propices à une rencontre pour le moment », a-t-il commenté.
Il a attribué à cette formation la responsabilité de la détérioration des relations libano-saoudiennes, et notamment le gel du don saoudien à l'armée libanaise, après avoir rappelé la campagne menée par le Hezb contre l'Arabie saoudite, qu'il accusait de financer les jihadistes en Syrie. M. Hariri a démenti, en réponse à une question, une tiédeur de ses relations avec Riyad, affirmant que sa visite au royaume wahhabite « dépend de l'ordre du jour des deux gouvernements et de rien d'autre ».

Le président du Conseil des ministres Saad Hariri a entamé hier une visite officielle de deux jours au Caire où il aura des entretiens avec le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi, le Premier ministre Sharif Ismaïl et de hauts responsables égyptiens. Il coprésidera également avec son homologue égyptien les réunions du Comité supérieur égypto-libanais.M. Hariri est accompagné du...

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UN ALLONGEMENT TECHNIQUE DES AUTO POLONGES... 3AYB !!!

LA LIBRE EXPRESSION

18 h 47, le 22 mars 2017

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Commentaires (2)

  • UN ALLONGEMENT TECHNIQUE DES AUTO POLONGES... 3AYB !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 47, le 22 mars 2017

  • It seems this government similarly to its predecessors, won't be able to fix Lebanon's real problems: Corruption, improving daily lives (electricity, water...) and the legislative law. In Lebanon, Presidents & Governments come and go... but CORRUPTION STAYS & GROWS (25+ years after the war, still no Electricity, no water, no roads, etc...)

    Hanna Philipe

    17 h 59, le 22 mars 2017

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