Rechercher
Rechercher

À La Une - Liban

Les dates des prochaines législatives toujours dans le flou

Gebran Bassil affirme vouloir "bâtir un Liban moderne avec une nouvelle loi de 2017".

Samedi, le ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk s'est entretenu avec le président du Parlement Nabih Berry à Aïn el-Tiné. Photo ANI

Les prochaines élections législatives libanaises sont prévues en principe en mai, mais les forces politiques ne se sont toujours pas accordées sur un nouveau texte de loi électorale, entretenant le flou autour du calendrier du scrutin.

Samedi, le ministre des Affaires étrangères et chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, a réaffirmé son refus de la loi électorale actuelle, dite de 1960. Il a déclaré vouloir "bâtir un Liban moderne avec une nouvelle loi de 2017". Plus tôt dans la journée, le député de Baabda et membre lui aussi du CPL, Alain Aoun, a affirmé que les législatives "auront lieu au début ou vers la fin de l'été". "Cela ne fait pas de différence, l'important est qu'elles aient lieu", a-t-il ajouté.

L'adoption d'une nouvelle loi électorale fait l'objet d'un vif débat depuis plusieurs semaines, dans la perspective d'un scrutin prévu en mai. La loi en vigueur, basée sur le mode plurinominal majoritaire, est officiellement critiquée par la plupart des pôles politiques, mais ceux-ci n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord sur un projet commun. Plusieurs formations politiques étudient un texte dit "mixte", alliant les modes proportionnel et majoritaire. Pour sa part, le Hezbollah s'est prononcé en faveur de la proportionnelle intégrale.

Samedi, le ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk s'est entretenu avec le président du Parlement Nabih Berry à Aïn el-Tiné. À l'issue de la rencontre, il a affirmé que M. Berry s'est engagé "à respecter les échéances électorales". La chaîne de télévision NBN, proche du leader chiite, a toutefois indiqué en soirée "qu'aucune formule n'a encore été trouvée" pour remplacer la loi actuelle.

Parallèlement, le jeune Taymour Joumblatt, fils du leader druze libanais Walid Joumblatt, a confié au quotidien panarabe al-Chark al-Awsat de samedi qu'il sera candidat aux prochaines élections.

"Taymour Joumblatt (...) se prépare pour une nouvelle étape politique après deux ans de +travail social+, à la demande de son père", écrit le journal. Walid Joumblatt "avait décidé de donner une chance à son fils en renonçant à briguer un nouveau mandat au Parlement, et Taymour Joumblatt a révélé qu'il sera à la tête d'une liste de candidats regroupant +les anciens combattants+ et des +nouveaux visages+", a rapporté le journal.

 

Lire aussi

Un document d'entente Amal-CPL en perspective ?

Aoun : « Les grands accomplissements débuteront prochainement »

Les prochaines élections législatives libanaises sont prévues en principe en mai, mais les forces politiques ne se sont toujours pas accordées sur un nouveau texte de loi électorale, entretenant le flou autour du calendrier du scrutin.
Samedi, le ministre des Affaires étrangères et chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, a réaffirmé son refus de la loi électorale actuelle,...

commentaires (4)

AVANT LA DATE... LA LOI QUI Y PREVAUDRA... 1960 MRA23A... 2017 HYBRIDEE... FERZLIOTE ORTHODOXEE... OU LA VIDE PAR CERTAINS SOUHAITEE ?

JE SUIS PARTOUT CENSURE POUR AVOIR BLAMER GEAGEA

19 h 12, le 05 mars 2017

Tous les commentaires

Commentaires (4)

  • AVANT LA DATE... LA LOI QUI Y PREVAUDRA... 1960 MRA23A... 2017 HYBRIDEE... FERZLIOTE ORTHODOXEE... OU LA VIDE PAR CERTAINS SOUHAITEE ?

    JE SUIS PARTOUT CENSURE POUR AVOIR BLAMER GEAGEA

    19 h 12, le 05 mars 2017

  • Gebran Bassil a les dents très longues Sous le couvert de son beau père, il s prend pour le Premier Ministre A-t-il la bénédiction de HN pour s'exprimer ainsi Cest beau l'imagination d'un ambitieux

    FAKHOURI

    16 h 08, le 05 mars 2017

  • Dans un pays démocratique, c'est le ministre de l'Intérieur qui s'exprime sur les élections et leurs dates. Ceci ne fait pas partie des prérogatives du ministre des Affaires étrangères ni surtout d'un député quelconque. Mais lorsqu'un pays devient un "Souk Nouriyeh pour poissons, fruits et légumes", chacun pousse sa criée.

    Un Libanais

    12 h 50, le 05 mars 2017

  • Voilà pourquoi la "soupe législative" tarde à être cuite...divers ingrédients, dont un certain Taymour ne sont pas prêts ! Et d'autres, nouveaux qui doivent encore être formés par le papa, beau-père etc. aussi. Allez...d'ici le "début ou la fin de l'été"...rien ne presse! Puisque ces beaux Messieurs, eux, peuvent continuer de profiter de la vie, pendant que le petit peuple ne sait même plus ce que vivre normalement veut dire... Irène Saïd

    Irene Said

    09 h 32, le 05 mars 2017

Retour en haut