Le candidat de droite à l'élection présidentielle, François Fillon, a de nouveau mis en cause mardi le Parquet national financier (PNF), qui a ouvert une enquête préliminaire sur les soupçons d'emplois fictifs dont aurait bénéficié sa famille.
"J'ai compris qu'il était naïf de croire que la justice serait rendue sereinement et rapidement", a déclaré l'ancien Premier ministre devant les parlementaire de son parti, Les Républicains, réunis à son QG de campagne.
"Le PNF se saisit en 24 heures. Mes avocats viennent de démontrer qu'il n'était pas compétent pour le faire", a-t-il poursuivi selon le texte de son intervention communiqué par son service de presse. "Un parlementaire ne peut pas faire l'objet d'une incrimination pénale pour détournement de fonds publics."
François Fillon, qui a également dénoncé une "violation du secret professionnel", s'en était déjà pris la veille au PNF, lors d'une conférence de presse destinée à relancer sa campagne.
Le PNF avait répliqué dans un communiqué que l'enquête le visant se déroulait avec "la célérité et la sérénité appropriées".
"J'ai compris qu'il était naïf de croire que la justice serait rendue sereinement et rapidement", a déclaré l'ancien Premier ministre devant...
Les plus commentés
Pourquoi était-il inscrit "Tel Aviv" sur la carlingue d'un avion à l'AIB ?
Des « zones sûres » en Syrie pour les réfugiés ? Trop tôt pour le dire, persistent les ONG
Journée de commémoration ce 26 avril à Tripoli : les Mamelouks à l’honneur