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Campus - Évènement

Le Ceuln de l’USJ célèbre ses 40 ans

Depuis 1977, le Centre d'études universitaires du Liban-Nord (Ceuln) de l'USJ contribue au développement de la région du Nord, et lui confère un important élan intellectuel et social.

La directrice du Ceuln, Fadia el-Alam Gemayel, au cours de la rencontre organisée au Ceuln le 27 janvier pour célébrer les 40 ans de sa fondation.

Faciliter la vie des jeunes étudiants du Nord qui devaient auparavant se rendre quotidiennement à Beyrouth ou s'y installer pour poursuivre leurs études, contribuer au progrès et au développement de l'action culturelle et intellectuelle de la région, entamer un premier pas vers la décentralisation universitaire au Liban, tels sont les principaux objectifs de la mise en place du Ceuln comme les a annoncés, il y a quarante ans, le recteur de l'Université Saint-Joseph (USJ) à l'époque et fondateur du Ceuln, le père Jean Ducruet.

Au cours d'une rencontre organisée à Ras Maska, le vendredi 27 janvier, pour célébrer le 40e anniversaire de la fondation du Ceuln, le recteur de l'USJ père Salim Daccache est revenu sur l'importante décision qu'a prise l'USJ en pleine guerre civile de fonder un centre d'études universitaires au Liban-Nord et a souligné l'impact de cette initiative sur l'unité et la cohésion nationales. Devant une large audience composée de doyens, de directeurs, de professeurs, d'anciens de l'USJ mais également de représentants du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, de personnalités publiques et de partenaires du monde scolaire et professionnel de la région, le recteur a mis en lumière les raisons qui ont poussé l'USJ à devenir la première université privée à s'implanter dans cette région du Liban. « Notre université, avec son apport et sa contribution, était fidèle à sa charte constitutive qui appelle à travailler pour l'unité du Liban par l'unité de ses fils, et de leur promotion culturelle et universitaire. Ainsi, le capital humain et éduqué du Liban ne peut se limiter à quelques rues de Beyrouth seulement. Mais le savoir est dispensé à tout le monde et le capital du Liban se constitue de tous ses fils. » Et d'ajouter : « Grâce à cette approche et par cette spiritualité, l'université jésuite continue à être présente à Tripoli et dans tout le Nord du Liban, faisant ce qu'elle peut faire et même davantage pour que le Nord du Liban continue à croître, à se développer, à s'intégrer et à élever l'être humain à un haut niveau et vers le meilleur. »

La directrice du Ceuln, Fadia el-Alam Gemayel a, quant à elle, insisté sur l'importance des partenariats du centre avec les différents acteurs du monde éducatif et professionnel de la région. Profitant de l'occasion, elle a remercié le Dr Saba Zreik, petit-fils du poète homonyme, pour le fonds documentaire qu'il a généreusement offert à la bibliothèque du Ceuln pour son quarantième anniversaire. Et citant le père Daccache, elle a conclu : « Nous sommes solidaires pour continuer malgré les difficultés et les vents contraires qui peuvent surgir... Chaque fois que nous nous retrouvons, il s'agit de renouveler notre acte de foi que ce Liban continue et continuera, malgré tout ce que les méfaits de la politique locale, régionale ou internationale exercent comme effets contraires et inquiétudes au quotidien et pour l'avenir. »

Ponctuée par une série de courtes présentations animées par les doyens et les directeurs pour exposer les particularités des formations offertes par le centre et leurs débouchés académiques et professionnels, la rencontre a été marquée par un spectacle fort significatif retraçant par le biais d'une histoire poétique les valeurs de l'USJ. Écrite et jouée par des étudiants de l'Institut des éducateurs, cette animation a été conçue dans le cadre d'un cours sur la pédagogie par l'art.
Un livret commémoratif a également été distribué au public.

 

Différentes spécialisations, une éducation de qualité
À une dizaine de minutes de Tripoli, le Ceuln accueille des étudiants de toutes les régions du Nord, de Tripoli, du Koura, de Zghorta et des localités du Akkar. Ces derniers y poursuivent des études en gestion et management, lettres françaises, éducation préscolaire et primaire, orthopédagogie, mathématiques, biochimie et médiation. Ils y retrouvent « la même qualité d'enseignement que celle offerte à Beyrouth, assure Lara Gélalian, coordinatrice du département de lettres françaises. Notre but étant de créer des ressources humaines locales de qualité ».

« Notre campus a eu vocation dès le début, et jusqu'à maintenant, à maintenir les jeunes dans les régions en décentralisant l'offre d'éducation. L'exode vers Beyrouth étant freiné dans la mesure du possible, les jeunes formés sur place continuent à être les forces vives de leur région », poursuit Mme Gélalian. Et, évoquant le rôle du département de lettres françaises et son impact sur l'état de la francophonie au Liban-Nord, elle ajoute : « Nos diplômés sont aptes à enseigner dans les cycles complémentaire et secondaire des secteurs privé et public. La diversité des masters dans lesquels peut s'inscrire un étudiant de l'USJ licencié en lettres lui permet d'envisager les métiers liés au journalisme et au web, à la communication dans les entreprises et les organismes étatiques, à l'organisation et la gestion événementielles, aux relations internationales, à l'art – conservateur de musée, critique d'art, concepteur d'expositions et d'événements artistiques – et dans le secteur des ONG actuellement très utile au Nord. »

 

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