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L’égalité des genres au CEULN de l’Université Saint-Joseph

Le vendredi 12 décembre, deux représentants du Women's Rights Club de l'USJ ont rassemblé étudiants, élèves, professeurs et enseignants autour du thème « Égalité des genres dans l'éducation et pour l'éducation » au Centre d'études universitaires du Liban-Nord (CEULN) de l'Université Saint-Joseph.

De gauche à droite : Lara Gélalian, Zaher Zakkour et Yara Arja.

Yara Arja et Zaher Zakkour ont, à la demande de la directrice du CEULN, Mme Fadia el-Alam, animé une table ronde ponctuée de réflexions et d'échanges avec un public attentif, venu de la région de Tripoli et ses environs. Modérée par Mme Lara Gélalian, coordinatrice du département de lettres françaises au CEULN, l'intervention des deux étudiants a permis aux participants de réfléchir sur l'état actuel de l'égalité des genres dans l'éducation au Liban et d'identifier les actions nécessaires pour éliminer la disparité entre les sexes.
Yara Arja, journaliste au quotidien libanais an-Nahar et fondatrice et présidente du Women's Rights Club de l'USJ, a commencé par évoquer la situation des Libanaises qui se battent toujours, au quotidien, pour le respect de leurs droits, pour l'accès des filles à l'école et à l'éducation, pour l'égalité des genres et pour la participation des femmes à la vie active, sociale et politique. L'étudiante au master 2 en lettres françaises à l'USJ s'est attardée ensuite sur les situations de la vie courante au cours desquelles les filles et les femmes libanaises se trouvent confrontées à des comportements sexistes ou violents, ainsi qu'aux stéréotypes et aux préjugés sociaux (mariage précoce, analphabétisme, harcèlement sexuel, etc.). Zaher Zakkour, étudiant de troisième année de médecine dentaire à l'USJ et membre du club féministe, a parlé de l'importance de la scolarisation des filles au Liban et a insisté sur le rôle de l'ensemble de la communauté éducative pour promouvoir la culture de l'égalité entre l'homme et la femme. Les jeunes animateurs ont rappelé qu'il y a des mesures prioritaires à prendre, au sein des écoles et des universités, pour bâtir une société plus équitable qui offre des opportunités pour tous, sans distinction.

Une jeunesse engagée
Le but de cette table ronde était de parler de l'éducation des filles et des jeunes femmes libanaises, mais pas seulement. Au cours de cette rencontre, les animateurs ont réussi à sensibiliser l'auditoire, formé surtout d'élèves du cycle secondaire et d'étudiants, sur le rôle joué par l'éducation de qualité pour assurer l'accès des filles et des femmes à leurs droits. L'intervention des deux membres du Women's Rights Club a été donc suivie d'un débat au cours duquel le public a pu évoquer, en arabe et en français, les nombreux obstacles que les Libanaises essaient de surmonter. Les discussions ont porté sur la façon d'améliorer la représentativité des femmes libanaises au sein du pays, que ce soit dans la vie sociale, active ou politique. Les jeunes ont pris la parole pour réfléchir à un plan d'action afin de prévenir les comportements sexistes et favoriser la mixité dans les écoles et les universités, notamment en matière d'orientation, et de transmettre le respect mutuel entre les élèves et les étudiants. Égalité professionnelle, parité, lutte contre les violences et les stéréotypes et éducation ont été, pendant près de deux heures, au cœur d'une rencontre riche et intense au cours de laquelle la jeunesse libanaise a pu s'exprimer de manière authentique. « Le Women's Rights Club de l'USJ, qui avance étape par étape pour promouvoir l'égalité entre les sexes, projette d'organiser tout au long de l'année d'autres rencontres et débats, avec des étudiants et lycéens, qui promettent d'être aussi fructueuses que celle-ci », note finalement Yara Arja.

Carole AWIT

Yara Arja et Zaher Zakkour ont, à la demande de la directrice du CEULN, Mme Fadia el-Alam, animé une table ronde ponctuée de réflexions et d'échanges avec un public attentif, venu de la région de Tripoli et ses environs. Modérée par Mme Lara Gélalian, coordinatrice du département de lettres françaises au CEULN, l'intervention des deux étudiants a permis aux participants de réfléchir...

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