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À La Une - repère

Qui sont les principaux candidats à la présidentielle française

Une douzaine de candidats sont déjà déclarés et cinq d'entre eux espèrent accéder au second tour.

Les candidats déclarés à l'élection présidentielle française de 2017. AFP / JOEL SAGET et ERIC PIERMONT

La clôture officielle des inscriptions à l'élection présidentielle en France interviendra mi-mars, une douzaine de candidats sont déjà déclarés et cinq d'entre eux espèrent accéder au second tour dans une campagne marquée par de multiples rebondissements.

 

Marine Le Pen. AFP / François Lo Presti

 

Marine Le Pen, 48 ans, Front National Présidente depuis 2011 du parti d'extrême droite Front national fondé par son père, député européenne, Marine Le Pen espère profiter de la vague qui a porté Donald Trump à la Maison Blanche et conduit les Britanniques à voter pour le Brexit.
Elle avait obtenu 17,9% des voix lors de sa première candidature à la présidentielle en 2012. Son parti - qui a lissé son image sulfureuse - a engrangé depuis les succès électoraux. En tête des intentions de vote dans les sondages, elle est toutefois pour l'instant donnée battue dans tous les cas de figure au second tour.

 

 

François Fillon. AFP / Christophe ARCHAMBAULT

 

François Fillon, 62 ans, Les Républicains Longtemps cantonné aux coulisses, l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy (2007-2012) a créé la surprise en remportant brillamment la primaire de la droite avec un programme qu'il veut "radical" dans le domaine économique et social.
Engagé depuis près de 40 ans en politique, ce député de Paris, qui a fait campagne sur l'austérité et la probité, apparaît fragilisé par des accusations d'emplois fictifs visant son épouse Penelope, au point que certains à droite n'excluent plus son retrait.

 

 

Emmanuel Macron. AFP / Christophe ARCHAMBAULT



Emmanuel Macron, 39 ans, "En marche!" Inconnu du public jusqu'à son entrée au gouvernement en 2014, cet ancien banquier d'affaires devenu ministre de l'Economie s'est lancé fin août dans la course à l'Elysée, avec son mouvement "En Marche!", positionné au centre de l'échiquier politique.
Jeune et charismatique, il attire les foules à ses meetings et a reçu le soutien de plusieurs personnalités politiques, médiatiques ou économiques. Jamais élu, il est attaqué par ses adversaires sur son manque d'expérience et le flou de ses propositions.

 

Benoît Hamon. AFP / Christophe ARCHAMBAULT



Benoît Hamon, 49 ans, parti socialiste Autre surprise de cette campagne, ce tenant de l'aile gauche du parti socialiste est parvenu à imposer sa ligne sociale et écologiste au second tour de la primaire, face à l'ex-Premier ministre Manuel Valls.
Ancien ministre du président François Hollande, député, Benoît Hamon sait qu'il doit rassembler une gauche écartelée entre plusieurs courants, plusieurs visions, pour atteindre le second tour du scrutin. Il compte engager des discussions avec les écologistes et la gauche radicale, sans jusqu'à présent évoquer Emmanuel Macron, qui ,selon lui "n'est pas de gauche".

 

 

Jean-Luc Mélenchon. AFP / Christophe ARCHAMBAULT



Jean-Luc Mélenchon, 65 ans, "La France insoumise" Ancien ministre et cofondateur du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, déjà candidat en 2012 (11,1%), se présente cette fois "hors parti" et se veut le candidat de la "France insoumise", avec le soutien du parti communiste.
Celui qui mène une campagne active sur les réseaux sociaux et au plus près du terrain a salué la victoire de Benoît Hamon - aux "paroles si proches des nôtres" - à la primaire socialiste.

 

 

 

Les autres candidats 

 

Yannick Jadot. AFP / Philippe Huguen


Yannick Jadot
, 49 ans
Député européen, cet écologiste pragmatique issu d'une primaire des Verts veut "redonner à l'écologie une image d'amabilité".

 

 

Michèle Alliot-Marie. AFP / Bertrand Guay


Michèle Alliot-Marie
, 70 ans
Ex-présidente du parti gaulliste RPR de 1999 à 2002, plusieurs fois ministre (Défense, Intérieur, Justice, Affaires étrangères), de 2002 à 2011, elle a refusé de participer à la primaire de la droite.

 

Nicolas Dupont-Aignan. AFP/Loïc Venance



Nicolas Dupont-Aignan, 55 ans
Président du mouvement souverainiste Debout la France (1,79% en 2012), il se veut une alternative au choix Fillon-Le Pen et plaide pour un "réveil" des Français et une sortie de l'euro.

 

Philippe Poutou. AFP / Geoffroy Van Der Hasselt



Philippe Poutou
, 49 ans
Déjà candidat pour le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) en 2012 (1,15%), cet ouvrier s'est fait connaître par son combat pour la sauvegarde des emplois au sein de son usine Ford.

 

Nathalie Arthaud. AFP / Michel Gangne



Nathalie Arthaud
, 46 ans
Candidate du parti d'extrême gauche Lutte ouvrière, cette enseignante d'économie et de gestion s'était déjà présentée en 2012 (0,56% des voix).

 

Jacques Cheminade. AFP / Joël Saget



Jacques Cheminade
, 75 ans
Après avoir recueilli 0,25% en 2012, cet ancien fonctionnaire est à nouveau candidat "contre le sérail politique qui a pactisé avec l'empire de l'argent".

 

Bastien Faudot. AFP / Joël Saget

 

Bastien Faudot, 38 ans
Investi par le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), il défend une Ve République "rajeunie" pour contrer le "rejet de la classe politique".

 

 

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La clôture officielle des inscriptions à l'élection présidentielle en France interviendra mi-mars, une douzaine de candidats sont déjà déclarés et cinq d'entre eux espèrent accéder au second tour dans une campagne marquée par de multiples rebondissements.
 

Marine Le Pen. AFP / François Lo Presti
 
Marine Le Pen, 48 ans, Front National Présidente depuis 2011 du parti...

commentaires (1)

Dans ce bouquet, il y en a à tous les goûts. Il y a le nostalgique du Général de Gaulle, il y a le novice qui n'a jamais été élu, il y a le distributeur de l'argent public, il y a l'imitateur de Maurice Thorez, il y a la nostalgique de sa jeunesse, il y a l'apprenti souverainiste... Tout ça, ça fait la France.

Un Libanais

14 h 59, le 02 février 2017

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Commentaires (1)

  • Dans ce bouquet, il y en a à tous les goûts. Il y a le nostalgique du Général de Gaulle, il y a le novice qui n'a jamais été élu, il y a le distributeur de l'argent public, il y a l'imitateur de Maurice Thorez, il y a la nostalgique de sa jeunesse, il y a l'apprenti souverainiste... Tout ça, ça fait la France.

    Un Libanais

    14 h 59, le 02 février 2017

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