Un ex-lieutenant de la junte militaire argentine (1976-83), condamné pour la disparition d'une Française durant la dictature et en fuite depuis 2013, a été arrêté lundi dans les environs de Buenos Aires.
Jorge Antonio Olivera avait été condamné en 2013 à la réclusion criminelle à perpétuité pour la disparition de Marie-Anne Erize et de 59 autres personnes durant la junte militaire.
Il s'était échappé la même année lors d'un transfert en compagnie d'un autre militaire condamné pour crimes contre l'humanité, Gustavo Ramon De Marchi, arrêté ensuite en décembre 2015.
Lors d'un voyage en Italie en 2000, Olivera avait été arrêté à la demande de la justice française. Mais après 42 jours de détention il avait été libéré après avoir présenté un acte de décès de la jeune Française entraînant la prescription du crime. Il s'est avéré ensuite que l'acte était un faux.
Mais après l'annulation des lois d'amnistie en 2003 en Argentine et la réouverture de centaine de cas, Olivera a été mis en cause et incarcéré en 2007.
La France a salué "la détermination de la justice argentine" de ne pas laisser impunis les crimes de la junte militaire, responsable de la disparition de 30.000 personnes, dont 18 Français, selon un compte d'organisations humanitaires.
Jorge Antonio Olivera avait été condamné en 2013 à la réclusion criminelle à perpétuité pour la disparition de Marie-Anne Erize et de 59 autres personnes durant la junte...
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