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À La Une - diplomatie

La France sera toujours aux côtés du Liban, affirme Macron à Beyrouth

Hariri insiste sur l'importance des liens solides entre Beyrouth et Paris et loue les qualités du candidat français.

Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle en France, a apporté son soutien au Liban, un pays touché de plein fouet par la crise syrienne, lors de rencontres mardi avec le président Michel Aoun et Premier ministre Saad Hariri. AFP / JOSEPH EID

Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle en France, a apporté son soutien au Liban, un pays touché de plein fouet par la crise syrienne, lors de rencontres mardi avec le président Michel Aoun et Premier ministre Saad Hariri.

M. Macron a dit être "soulagé de voir la stabilité instaurée au Liban à tous les niveaux". Il a en outre affirmé avoir évoqué "longuement la crise des réfugiés syriens, la situation sécuritaire, politique et économique dans la région". Dans ce contexte, M. Macron a affirmé avoir expliqué à M. Hariri vouloir mettre en place "une solution globale à la crise syrienne de manière à mettre un terme au problème provoqué par l'afflux des réfugiés syriens au Liban".

"Le Liban est sans doute le pays dans lequel cette crise syrienne doit être le mieux appréhendée et, en même temps, le pays dans lequel nos valeurs et notre histoire communes sont les mieux représentées: cette capacité à porter le pluralisme, la diversité et le respect de toutes les différences, dans des situations parfois très tendues", a déclaré M. Macron à la presse à l'issue de sa rencontre avec M. Hariri.

"La France sera toujours aux côtés du Liban" au nom de "ces intérêts profonds partagés", a-t-il ajouté. "C'est ici le laboratoire d'un passé qui doit ressusciter, là où pour beaucoup d'autres, nos ennemis communs, le Liban est aussi une proie, une terre qu'ils veulent déstabiliser (...)".

Le Liban, pays de quatre millions d'habitants, accueille environ un million de réfugiés syriens, qui ont fui un conflit qui dure depuis près de six ans et a fait plus de 310.000 morts. La crise syrienne a été l'un des facteurs qui a paralysé les institutions libanaises pendant de longs mois, jusqu'à l'élection en novembre du président Michel Aoun puis la désignation en décembre de Saad Hariri.

Ce dernier a pour sa part insisté sur l'importance des liens solides entre le Liban et la France et a loué les qualités du candidat français.  Emmanuel Macron "est venu au Liban en tant qu'ami", a-t-il déclaré selon un communiqué de ses services. "Ce qu'il représente, la jeunesse, la manière de faire la politique, est important". "En ce moment de fragilité, où la région est en proie à l'extrémisme, avec ce qui se passe en Syrie, en Irak, en Libye, où tout le monde souffre, c'est toujours bien de voir la France au Liban", a ajouté le Premier ministre libanais.

En matinée, M. Macron s'est entretenu au palais de Baabda avec le chef de l'Etat, Michel Aoun. Le candidat français n'a toutefois pas fait de déclaration à l'issue de cette rencontre.

Lundi, Emmanuel Macron a défendu à Beyrouth une "politique d'équilibre" à l'égard du régime et des rebelles en Syrie, se démarquant de la politique pro-opposition de Paris depuis le début du conflit.

L'ancien ministre de l'Economie, qui avait quitté le gouvernement en août 2016 pour lancer sa candidature à la présidentielle, doit se rendre mercredi en Jordanie. Il est actuellement en troisième position dans les sondages.

 

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commentaires (7)

E WALLAH... A VOTRE COTE... SANS IMMIXATION !

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 43, le 25 janvier 2017

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Commentaires (7)

  • E WALLAH... A VOTRE COTE... SANS IMMIXATION !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 43, le 25 janvier 2017

  • Lors de son intervention à l'ESA Business School lundi soir devant 400 Français du Liban, Emmanuel Macron a clairement établi sa position en tant que candidat à la Présidence de la République Française sur le sujet de la crise Syrienne de la manière suivante : La guerre Syrienne doit s'arrêter au plus tot pour des raison humanitaires. Emmanuel Macron est légaliste et supportera toujours les solution politiques privilégiant les Etats souverains, en l'occurence l'Etat Syrien. Compte tenu de son historique, le maintien de Bashar El-Assad au pouvoir est impossible. Les conditions doivent être mises en place pour le retour des réfugiés Syriens au Liban chez eux. Jacques Mechelany responsable du Comité de soutien à Emmanuel Macron Em Marche ! Liban

    Mechelany Jacques

    10 h 53, le 25 janvier 2017

  • PLUS FAUX QUE CE CANDIDAT, C'EST DUR À TROUVER. L'ESPOIR POUR LE LIBAN ET SURTOUT POUR LA FRANCE, SI FRANÇOIS FILLON PASSE ET FAIT APPEL À DOMINIQUE DE VILLEPIN COMME PREMIER MINISTRE. CA C'EST OUI.

    Gebran Eid

    23 h 35, le 24 janvier 2017

  • une promesse à connotation électorale ça pèse quoi ? il est socialiste sans être socialiste, il est partisan de n'importe quel parti qui l'aiderai, il est candidat présidentiel sans aucun parti sérieux, tous ces politiciens socialistes qui défilent à Beyrouth, nous inondent de promesses, et nous oublient une fois rentrés en France

    FAKHOURI

    21 h 41, le 24 janvier 2017

  • Merci , c'est gentil , mais il pèse quoi , ce candidat socialiste à l'élection présidentielle, pour parler au nom de la France..?

    M.V.

    19 h 48, le 24 janvier 2017

  • Tant que je suis de ce monde, je ne me lasserai jamais de répéter cette réflexion de Jean-Marc de la Sablière, ancien ambassadeur de France à l'ONU : "Le Liban n'a pas beaucoup d'amis en dehors de la France." Chahine Bouez

    Un Libanais

    19 h 36, le 24 janvier 2017

  • Se démarquant de la position pro rebelles (bactéries) de hollandouille , une de plus de demarquation avec ce foireux de président a l'agonie. Il est bien mignon , mais "la france toujours aux cotes du luban" on l'a déjà entendu celle là. Il fallait qu'elle le fut de 1982 à 2000, et après la débandade usurpatrice en 2000. Surtout .

    FRIK-A-FRAK

    19 h 28, le 24 janvier 2017

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